Lola est une jeune trentenaire parisienne, comme les autres. Enfin, pas tout à fait. Jamais la phrase dite par Charles Denner dans L’homme qui aimait les femmes de François Truffaut n’a été ici si bien appliquée : les jambes des femmes sont des compas qui arpentent le monde en tous sens. Lola arpente Paris, mi-bobo mi-amazone d’aujourd’hui, lointain souvenir de la Lola de Jacques Demy, et chaque fois que son envie devient plus forte que la raison, l’homme succombe, chasseur devenant proie, même le plus laid, même le plus repoussant. À la fin de l’acte, clac, elle lui coupe un ongle. Lola, c’est M la maudite, aux pulsions guerrières. Elle semble sortie à la fois d’un manga, bouche rouge et grands yeux, et d’un film de Lars Van Trier, pour ses attirances contradictoires et l’envie de tout fracasser. Alors, pourquoi ? On le saura peu à peu. Jusqu’à ce que Lola tombe amoureuse, mais est-elle vraiment faite pour l’amour ? Et si la passion, c’était la fin du rêve ?
Seules les premières pages de ce roman sont à découvrir, l’éditeur n’a pas souhaité nous le confier dans son intégralité
La maison d'édition :
Les éditions Stock ont plus de 300 ans mais n'ont pas pris une ride... Deux traditions s'imposeront grâce à Pierre-Victor Stock : la littérature mondiale et l'engagement dans les grands enjeux de société. Les affaires devenant catastrophiques à cause de la guerre, la maison devient une filiale de Hachette. Il aura…
la vie hédoniste de Lola faite uniquement de plaisir charnel. Complètement perdue après la mort de sa mère et l’abandon de son père dans l’alcoolisme, Lola dérive inexorablement dans cette drogue du sexe. L’amour, le vrai, va-t-il pouvoir la sauver ? Vraiment un très bon roman, très bien écrit.