« Toute cette époque, c’était des jours comme aujourd’hui. Des jours du ventre mou de l’été. Où le
ciel s’affaisse. En se couvrant de longues traînées mauve et noir. De grandes fleurs tristes. »
Dans une ville où règnent la langueur et l’ennui, où des immeubles sombres barrent l’horizon, un
jeune homme, Dylan, disparaît dans des circonstances propres à susciter toutes les interrogations. S’agit-il
d’une fuite, d’une fugue, d’un meurtre ? Pour combler cette absence, le narrateur retrace ce qu’il sait de
Dylan, approfondit son mystère, raconte les heures qu’ils ont passées tous les deux à errer au cœur de la
nuit et qui ont peu à peu scellé leur amitié. Ces nuits à ne rien se dire, à observer. Jusqu’au jour où les
deux jeunes hommes se surprennent à faire un détour dans leur itinéraire…
Au moins nous aurons vu la nuit est un livre fait d’ambiances, de brume, où les mystères semés sur
le chemin ne sont pas certains d’être résolus. Entre rêve et réalité, entre récit et prose poétique, c’est le
portrait émouvant et hypnotique de deux êtres qui cherchent désespérément à habiter le monde, comme
un hommage au cinéma et au roman noir.
Un jeune de quartier défavorisé tombe sous l'emprise d'un copain de rue .Ils se retrouvent à cambrioler une ville du quartier chic .Mais le copain s'enfuira avec le butin en plantant le jeune désabusé . Beaucoup de longueurs .L'intrigue se déroule dans les 30 dernières pages .