« L’air empestait le plastique. Avec le temps, j’avais cru que j’oublierais. Que je m’y habituerais. Mais ça ne passait pas. L’odeur acide et piquante des polymères s’insinuait partout. Toujours. » Calvin travaille de nuit à l’usine pétrochimique de Poghorn. Le jour, il traîne au bordel, parcourt les montagnes avec son chien et fabrique des pilules hallucinogènes à base d’amanites tue-mouches. La vie. La routine. Jusqu’à ce que la femme de son frère, Kimiyo frappe à sa porte, le nez fendu et l’arcade cassée ; jusqu’à ce que les télés annoncent la fermeture de l’usine.
Un vrai premier roman!!! Le style littéraire n’est pas abouti, avec de nombreuses longueurs descriptives sans intérêt. Une trame des intrigues que l’on devine rapidement, dans une atmosphère de misérabilisme industriel et humain. Mais un vrai bravo, pour avoir su créer un pays et une ville imaginaires , où notre esprit cartésien essaie sans cesse de retrouver ses repères sans toutefois pouvoir y arriver.