Antoine, directeur de presse, vit depuis trente ans avec Alex, peintre à succès. Arrivé à la soixantaine, pris de remords et mesurant l’urgence du temps qui passe, il se rapproche de son père. Pour vivre sa vie, il avait depuis longtemps délaissé ce veuf immigré sarde à Bruxelles, analphabète, acariâtre et rugueux. Dans une maison comme hors de la ville et du temps, une modeste maison où flottent les parfums d’une existence précaire et sans imagination, le père accepte les visites de son fils à une condition : qu’il lui apprenne à lire.
Demande stupéfiante. Que veut réellement lire cet homme destiné à mourir bientôt ? Désorienté, Antoine se sert du plus inattendu des intermédiaires : un jeune prostitué qui devient ainsi le professeur d’un vieillard peu au fait de ce genre de métier. S’institue alors le plus étrange des triangles amoureux, dont il n’y a pas d’exemple dans la littérature. Le vieil homme, son fils et le prostitué. Peu à peu les préjugés et les peurs tombent, laissant la place à la tendresse. Il y aura des cris, il y aura des joies, il y aura un voyage.
Une lecture aisée pour ce roman’ qui touche et aborde des thèmes forts et intimes comme la transmission’ , les racines et l’amour .
J’ai lu très rapidement ce roman où il est question d’homosexualité, sujet traité sans outrance.. Ce n’est pas de la belle littérature, ce n’est pas poétique, c’est réaliste, on aime ou on n’aime pas, en ce qui me concerne je n’en ferai pas un prix littéraire.