Novembre 1996, ex-Zaïre : au Kivu une guerre éclate, provoquant la fuite de milliers de réfugiés. Parmi
eux, un petit garçon tente de rejoindre sa mère au Rwanda. Non loin de là, une jeune humanitaire,
Claudine, est chargée de retrouver les enfants perdus pour les ramener à leur famille. Aux yeux des
Tutsis comme des Hutus, Claudine est une Bazungu – c’est ainsi qu’on désigne les Blancs mais aussi,
plus généralement, « ceux qui errent ». Deux êtres emportés par les événements, confrontés aux drames
du passé, dépouillés de leur innocence. Avant tout, deux êtres courageux. Fort et juste, ce roman inspiré
de faits réels raconte la fragile humanité qui persiste au coeur du chaos.
Hiver 1996/97. une guerre oubliée aujourd'hui et presque ignorée à l'époque et là, voilà les personnages du roman: les réfugiés qui fuient les attaques et les embuscades et tentent de rentrer au Rwanda et les organisatons humanitaires (HCR, MSF, Save de children) qui se debattent dans l'ampleur du desatre. Dees enfant, des pères, des mamans au désespoir d'un coté et des jeunes, des hommes et des femmes qui s'engagent dans la lutte, toujours perdante, contre la mort. Les uns et les autres ne cèdent pas. Un roman touchant qui nous fait aimer les personnages. A lire pour comprendre Rita Sola Esprit livre Turin
Zaïre-Rwanda, années 1996-1997. L’éternel combat entre le bien et le mal, entre ce qui est juste et ce qui ne l’est pas, entre les gentils et les méchants : tout est soumis au jugement de l’Homme, mais qui peut vraiment affirmer, en toute conscience, d’être du bon côté de l’Histoire ? Un roman sombre et révélateur, écrit dans un style limpide, peuplé de personnages attachants dont le combat pour la vie – la sienne ou celle des autres - est affaire de tous les jours . Déchirant.
Bazungu nous présente, sous forme moderne, le combat éternel entre la justice de Créon (mais la vengeance des Tutsis sur les Hutus est vraiment justice? On peut en douter) et la pitié d’Antigone (mais soutenir ces humanitaires qui sauvent une dizaine d’enfants pendent que des dizaines de milliers meurent n’est peut-être pas un rideau de fumée pour masquer les basses actions commises par les occidentaux en Afrique?). Quelquefois la vie est tellement terrible et compliquée, et distinguer le bien et le mal, le juste et l’injuste est si difficile! Mais une chose est certaine: sans le courage du garçon hutu sans nom, et sans la pitié d’Antigone (ou de Claudine, de Ian, de Javier...) la vie serait encore plus terrible, car il n’y aurait pas l’espoir. Merci, Cécile Desmoulins, pour nous avoir fait réfléchir sur cette vérité.
L'auteure nous interroge sur notre rôle face à une guerre civile . Comment intervenir pour aider une population qui se déchire ? Cécile Desmoulins nous confie ses doutes sur la présence des organisations humanitaires . Un livre qui nous interpelle et qui cadre hélas à l'actualité
“Bazungu” est la suite idéale du livre “Petit Pays” (Alphalire Couvée 2016) qui décrit la guerre civile entre les Tutsis et les Hutus. Cécile Desmoulins qui a travaillé dans des organisations humanitaires, décrit la pérégrinations des rédugiés, les maladies et les morts qui s’entremêlent aux difficultés quotidiennes des humanitaires. Un roman que j’ai lu avec beaucoup d’intérêt et passion. J’ai partagé la suffrance, la douleur et les émotions des personnages. La réalité du drame dépasse largement l’imagination. A lire!