Amour, humour et loose au temps du numérique
La «patte» de Fanny Ruwet
En quelques années de stand-up et au micro de France Inter, Fanny Ruwet a conquis le public, se distinguant par son humour noir et ses blagues caustiques. La loose et la mélancolie sont ses thèmes de prédilection. Dans ses spectacles, elle saisit l’esprit de sa génération, qui a grandi à l’ère de la digitalisation, des blogs,
des applications et des réseaux sociaux, et s’amuse de son malêtre.
Amours virtuelles
Allie, au milieu de la vingtaine, vient de se séparer de son copain. Sa vie est rythmée par des « dates foireux » et de longues journées à s’ennuyer au travail. Au détour d’une conversation, elle se souvient d’une liaison amoureuse sur Internet alors qu’elle n’avait que 15 ans : il s’appelait Nour. Comme une façon d’échapper ou de trouver des réponses à sa crise existentielle, elle se lance dans une quête rocambolesque pour le retrouver.
Quête initiatique
Qu’est devenu Nour ? Pourquoi n’y a-t-il plus aucune trace de lui en ligne ? Et si ça n’avait été qu’un prédateur de 67 ans se faisant passer pour un jeune homme ? En cherchant la vérité sur Nour, Fanny Ruwet aborde avec drôlerie et un ton décalé des thèmes ultra-contemporains : quête de sens, féminisme, bisexualité,
alcoolisme et monde virtuel.
La maison d'édition :
L’Iconoclaste s’est donné pour projet de mettre le livre au cœur de nos vies. Être Iconoclaste aujourd’hui, c’est choisir la beauté, le sens, une certaine qualité d’être, face au chaos du monde. C’est s’offrir le luxe de la perfection et de la maturation.
Bof. Je n’ai même pas terminé le livre, je l’ai quitté à la page 150, ce qui est très inhabituel pour moi, qui d’habitude – j’aime ou j’aime pas – arrive à la fin du livre. Là, je m’ennuyais trop. C’est de ma faute, évidemment : je suis trop vieille pour apprécier ce genre de roman pour « adulescents »…
J'ai cherché le côté profond, on le trouve un peu sur la fin. Dommage le sujet méritait d'être traité... Pour le côté drôle c'est affligeant ! C'est écrit comme une chronique de France Inter !
2 lectrices qui n'ont apprécié ni l'humour belge ni les préoccupations de l'héroïne .
C’est Allie qui se raconte, jeune trentenaire qui vient de rompre avec son copain Alexandre. Elle semble soulagée mais consciente que c’est elle qui ne va pas bien. Son travail de journaliste ne la passionne pas c’est son gagne-pain… Elle se questionne sur sa relation avec les femmes mais se refuse d’être définie comme lesbienne ? On sent des fêlures chez cette jeune femme, la disparition de sa jeune sœur est évoquée mais pas davantage approfondie. Elle va se mettre à la recherche d’un certain Nour avec lequel elle a conversé pendant plus d’un an ½ sur les réseaux sociaux alors qu’elle était adolescente et qui lui semblait avoir été une relation très importante mais qui s’est arrêtée du jour au lendemain. Je n’ai pas ressenti beaucoup d’empathie pour cette jeune femme. Est-ce une question de génération ? Cela devait être drôle ? pas vraiment Pourquoi toutes ces notes de page où elle nous précise que c’est suite à l’injonction de l’éditeur ?