Montréal, l’hiver, des boîtes : après s’être séparée du père de son enfant, une femme cherche un appartement. Au fil de ses démarches, des images refont surface, sédiments d’années passées entre ici et là-bas. Désireuse de raconter sa vie à l’homme qu’elle aime, la narratrice revisite les chemins de son enfance, et ce qui subsiste en elle d’anecdotes familiales effilochées par le temps.
Elles composeront une histoire de frontières, de liens qui ne veulent pas se dénouer, d’avions et de petits fruits. Illustré de photographies documentaires, Boîtes d’allumettes capte une expérience d’immigration, marquée par l’empreinte d’un pays qui n’existe plus : la Tchécoslovaquie.
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La maison d'édition :
Le Cheval d’août éditeur est dirigé par Geneviève Thibault, fondatrice et ex-éditrice de La Mèche. En 2014, elle crée sa propre structure et s’entoure d’une équipe de grande allure, avec Daniel Canty à la direction artistique, Xavier Coulombe-Murray au design, et Maxime Raymond Bock à la révision.
Un alternance de souvenirs et de présent d’une narratrice qui cherche à renouer les fils d’un exil au Québec, à Montréal en provenance de Prague. Aucun pathos, la fuite des parents via la Yougoslavie pour atteindre l’Autriche avant l’envol . Un texte auto fictif puisque roman mais qui est très proche je pense du réel . Ces petits textes morcelles constituent des allumettes bien rangées dans leur boîte ,côté à côte . Il y a de beaux moments de réflexion .
Dans un style mélancolique et poétique, une jeune femme écrit parce que son compagnon ne l'écoute pas. Elle veut parler d'amour, d'art, de folie, d'exil, de printemps, sujets qu'il trouve éculés. Et qui font toute la matière de se livre fort bien écrit et très bien mis en page en courts chapitres agrémentés de photographies
Très confus, tout ça. je ne parviens pas à discerner le sens de cet ouvrage, qui distille les souvenirs d'une jeune femme, fille d'émigrés Tchèques au Canada. J'ai eu l'impression que la narration ne décollait qu'à la p 63, et j'ai eu du mal à adhérer jusque là, même si certains passages évoquant la langue m'ont fait penser au premier roman d'Alexandre Civico (La terre sous les ongles). J'attendais peut-être plus de la relation du passage à l'Ouest de ses parents...
Roman autobiographique qui se déroule sur une période de 30 ans. L’auteure, tchèque, quitte son pays à 3 ans avec ses parents et son petit frère. Après un passage en Autriche, ils sont accueillis à Montréal. Cette anamnèse familiale faite de petites touches en chapitres courts, plaisants n’est malheureusement qu’un premier jet, le travail littéraire n’est pas abouti. (Note : 2,5)