Florence a tout fait pour mettre en place des soins palliatifs à son domicile afin que Judith, sa fille d’une vingtaine d’années atteinte d’un cancer, puisse revenir dans l’appartement où elle a grandi. Comme l’est souvent une mère envers son enfant, Florence est persuadée qu’elle sait ce qui est le mieux pour elle. Après l’avoir accompagnée pendant toute la durée des protocoles de traitement, elle veille à présent à ce qu’elle ne manque de rien. Alors, entre les passages quotidiens de Théo, l’infirmier de l’équipe soignante, elle prend en charge ce qu’il reste à faire et range, cuisine, lave, s’active autour de Judith. Mais très vite elle se sent dépassée, Ses certitudes chancellent. Sait-elle vraiment ce dont sa fille a besoin ? Entend-elle réellement le désir de celle qui, peut-être, voudrait qu’on ne la retienne plus ?
A propos de l'auteur :
DE CHASSEY Marie : Née en 1985, Marie de Chassey consacre le début de sa vie à la musique, puis travaille comme scripte pour le cinéma et poursuit des études en arts, littérature et langage à l’École des hautes études en sciences sociales. Ce qu’il reste à faire est son premier roman.
La maison d'édition :
Alma :
Alma (fondée en 2011) publie une vingtaine de titres par an - littérature et sciences humaines. Dans ces deux domaines, l'art du récit donne sa couleur à la manière de voir le monde et de lire l'histoire en train de se faire. L'écriture participe de la vie politique, de la société,…
Beaucoup de pudeur et très peu de pathos malgré le sujet difficile : une mère seule récupère chez elle sa fille de moins de 25 ans en phase terminale d’un cancer foudroyant. Description intéressante du rapport mère-fille et beaucoup de questionnements sur la problématique de l’hospitalisation à domicile.
Une mère insiste pour garder à la maison sa fille en phase terminale d’un cancer qui ne laisse aucun espoir de guérison. Elle fait tout ce qu’elle peut pour l’assister, mais les choses ne sont pas faciles, ni pour elle ni pour sa fille. Cette situation n’est pas tenable, et finalement la fille décide de retourner à l’hôpital où elle pourra, peut-être, partir en paix. Ce roman illustre très bien le rapport délicat qui s’instaure entre le soignant et le soigné : le premier ne comprenant pas toujours ce que le second souhaite, tout en ayant le sentiment de faire de son mieux, et le second se retenant de toute requête particulière ne voulant pas trop gêner le premier. Mieux vaut l’ « anonymat » d’un hôpital. J’ai beaucoup apprécié ce roman, qui a le mérite de ne pas être larmoyant tout en traitant un sujet délicat, et qui pourtant sait très bien frapper à la porte de notre sensibilité. Merci.
3 lectrices Histoire émouvante des derniers jours d'une très jeune femme atteint d'un cancer et des relations avec sa maman. Leçon de vie pour les parents savoir lâcher prise. Les critiques-ensemble un peu répétitif ccas