Cette autofiction raconte une famille dans laquelle un père sadique et tout-puissant fait régner la terreur. Le projet est simple : décrire avec précision l’effroyable barbarie d’un homme qui roue sa fille de coups, qui la tient en laisse, qui la force à marcher à quatre pattes, à manger sous la table, sans que la mère s’interpose jamais. Personne ne s’étonnera si l’enfant, devenue grande, finit par mordre.
Chienne est paru aux éditions Le Nouvel Attila en septembre 2020
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La maison d'édition :
Héliotrope est une maison d'édition montréalaise créée en 2006 par Florence Noyer. Le catalogue de cette maison compte près de quatre-vingts titres, des textes de littérature contemporaine, des essais, des livres illustrés et depuis 2015, des romans noirs.
Ce livre est à la fois touchant et surprenant, c'est violent à la limite du supportable. Le récit des violences et des humiliations d'un Père sadique, devient tellement puissant qu'il en est émouvant. Il ne s'agit pas d'un livre d'horreur pornographique qui cherche à choquer avec une foule de détails sordides, même si l'écriture s'avère bel et bien brutale. Nous conseillons ! Maîssa,Clara et Julie, 202.
Cette autofiction attachante et violante à la fois raconte la vie d'une famille dirigée par un père sadique faisant régner la terreur, obligeant ses filles à être "chienne" dans tout les sens possibles. Cherchant de l'aide, les "filles fillettes" maltraitées, sodomisées, etc, n'en peuvent plus, jusqu'au jour oû....* Je recommande fortement ce livre bien que l'écriture soit brutale. Enzo, 202.
Un livre simple mais d'une grande violence. Mathis classe 201
Dans un style lapidaire, une auto-fiction pour dire l’horreur d’une famille : un père sadique, une mère méchante, 2 sœurs réduites à une vie de chien, évoluant nues et à quatre pattes, pour satisfaire leurs désirs de pouvoir sans partage? à la limite du supportable.
Récit abrupt, sans concession, au langage cru sur les violences que fait subir à ses 2 petites filles un père sadique. Texte court, fort, dérangeant.
Petit livre très dérangeant, interdisant au lecteur d’échapper au face à face, d’être maître de sa distance au récit. Ici tout se prend dans la figure. Toute cette violence familiale, physique et psychique est d’une force que l’écriture cherche à rendre la plus brutale possible. Il n’y a pas de limite ni de retenue dans l’horreur. Et en cela on ne peut manquer de se poser question quant au statut de l’écriture, à sa fonction. A l’évidence elle se veut libératrice. Il faut tuer le père grâce aux mots. Mais il semble que ce combat est perdu d’avance tant le père s’est installé dans la construction psychologique de sa fille au point qu’elle ne peut s’en défaire. On peut penser à Kafka qui n’osera pas donner sa « Lettre au père » à son père. Evidemment le lecteur est amené à se poser de la frontière entre réalité et fiction, entre autobiographie et autofiction. C’est le genre qui veut cela. Mais alors pourquoi forcer le trait si la réalité était suffisamment parlante ? Peut-être pour empêcher le lecteur de respirer, lui interdire de sortir de ce huis-clos familial nauséabond. A ce titre c’est réussi. Pour autant l’exercice d’exorcisme littéraire apporte plus à celui qui l’écrit qu’à celui qui le lit. Vincent