Cosme ou l’histoire d’un fils d’immigrés espagnols, agrégé de rien, pas même bachelier, qui découvre le Graal de la poésie française : le sens caché du sulfureux et mystique poème de Rimbaud, Voyelles.
Guillaume Meurice le suit, de son enfance dans les rues de Biarritz à cette quête poétique dans son minuscule appartement parisien, en passant par la délinquance des banlieues chaudes de la capitale, un service militaire à décrypter des messages secrets ; le tout entrecoupé d’heures interminables dans différents clubs d’échecs. Cosme, c’est aussi l’amitié chevillée au corps au gré des rencontres, et la passion des mots qu’il dévore dans ses lectures ou qu’il travaille pour sculpter d’improbables sonnets.
Une vie entre passions partagées, infinie solitude, vertiges, long dérèglement des sens.
Le récit d’un homme libre. Poète. Voyant ?
Ce texte retrace en courts paragraphes les faits positifs de la vie d’un poète, de son enfance à sa découverte de la clé du poème Voyelles de Rimbaud. Tout y est intéressant mais il me manque dans l’ensemble un contre-champ, une portée romancée, quelque chose qui creuse l’homme plus en profondeur que ce beau et doux portrait panégyrique.