Au cœur de la Lorraine en faillite industrielle, une communauté ouvrière indomptable et l’histoire
d’un amour fou. Figuette est ouvrier et père célibataire de la petite Zoé depuis que sa femme, Moïra, imprévisible et passionnée, a fugué. L’été arrive et l’usine qui l’emploie menace de fermer, il n’aura pas les moyens d’emmener sa fille en vacances comme il l’avait promis. Pour séduire Moïra, il avait été capable des plus belles folies. Pour la reconquérir et ne pas décevoir sa fille, il va aller encore plus loin. Entre drame et comédie, solidarité ouvrière et passion amoureuse, Danse avec la foudre
est un premier roman poétique et révolté.
La maison d'édition :
L’Iconoclaste s’est donné pour projet de mettre le livre au cœur de nos vies. Être Iconoclaste aujourd’hui, c’est choisir la beauté, le sens, une certaine qualité d’être, face au chaos du monde. C’est s’offrir le luxe de la perfection et de la maturation.
Déjà le roman ne me paraissait pas très engageant, tellement je trouvais les personnages stéréotypés, limite caricature, mais au deuxième blasphème je l’ai définitivement refermé (donc je ne sais pas s’il y en a d’autres). Pour le lecteur français qui ne connaît pas l’italien, probablement cela passe sans qu’il s’en aperçoive, mais l’italienne que je suis sait parfaitement mesurer la lourdeur, la vulgarité et la gratuité de ces expréssions blasphématoires. Lamentable.
Moïra, une jeune fille charmante, pleine de vie et souvent insupportable : Figuette, son mari, fantaisiste, inventif et fou comme une chèvre ; autour d’eux, un groupe d’amis extraordinaires, qui ont en commun le travail, le credo politique e le fait d’être étrangers – pour la plupart italiens – dans une Lorraine en pleine crise économique : voilà le cadre d’une histoire bizarre, amusante et très humaine. Agréable.