« Je regarde ce clochard étalé au centre de la pièce. Son sommeil lui donne un air de bâton. J’ai l’impression qu’il se changerait en poussière si je le fixais trop longtemps. Le soleil et la terreur ont dû le momifier. Tout son être pue à des kilomètres à la ronde ou peut-être est-ce l’odeur même des kilomètres quand on les prend de face. L’odeur de la fuite, l’odeur de l’épuisement. Le peu qu’il m’a raconté de son histoire ressemble à un jeu de cache-cache avec le vent. » C’est à travers son journal intime que nous découvrons Melitza, une jeune Mexicaine de 23 ans. Trois carnets posthumes datant de 2006 – retrouvés et commentés par son père –retracent sa cavale avec Evo, un « bel indigent » au charme énigmatique. Ensemble, ils partageront tout : expérience hallucinogène, barbarie policière, amour fou et insurrection populaire.
Seules les premières pages de ce roman sont à découvrir, l’éditeur n’a pas souhaité nous le confier dans son intégralité
La maison d'édition :
Les Éditions Verticales, créées par Bernard Wallet en 1997 (rejoint par Yves Pagès l’année suivante, puis par Jeanne Guyon en 2000), intègrent le groupe Gallimard en 2005 après avoir quitté les Éditions du Seuil. Elles se présentent comme un «centre de ralliement des divergences», se concentrant essentiellement sur la fiction…
Allez, valsez avec ces pages!
Ce n'est pas un roman facile , c'est touffu et " romanesque" . Embarquez vous pour le Mexique de 68 à nos jours! Vous serez porte par une écriture forte!