Une femme écrit à sa fille, dont la garde lui a été enlevée. Sa longue lettre revient sur les fragilités et les traumatismes qui ont conduit à ce déchirement, mais aussi sur les déterminismes familiaux, sociaux et historiques qui ont conditionné leur existence à toutes deux. Face à la désolation d’un quotidien misérable, face à la violence de l’addiction, se dresse le rempart d’amour absolu qu’une mère a érigé pour sa fille, quitte à la perdre, quitte à se perdre.
C’est la poésie ardente et lumineuse de ce premier roman qui parvient à conjurer la noirceur de son sujet, à sauver une vie infime de l’effacement.
La maison d'édition :
Le bruit du monde a pour vocation de révéler une littérature traversée par les enjeux du monde moderne et source de plaisir, capable d’enrichir nos imaginaires et d’élargir nos horizons. Nous choisirons le meilleur de la littérature des langues françaises et étrangères. Persuadés qu’un livre peut nous permettre de mieux…
"je viens de lire d'une traite en 2 h cette pépite, une écriture magistrale !! Un roman comme un long hurlement poétique envoûtant de par la puissance des opposés cri d'amour, d'espoir, de beauté transcendée, de révolte, de noirceur, de souillures ; Vent debout, une voile qui claque au vent de la Vie Impossible de faire une pause, emporté par cette écriture fougueuse et lumineuse"
A l'évidence il ne s'agit pas d'un roman mais d'un long poème de révolte et une incantation. Le souffle est bien présent, les images fortes mais l'ensemble m'a paru très répétitif.
Comment la poésie et le vers libre se mettent à l'évidence au service du roman ! C'est un hurlement contre le racisme, le patriarcat et l'exclusion... C'est un cri viscéral mais un cri d'amour. La forme n’est pas originale puisque le texte est une longue lettre adressée par une jeune mère à sa fille. Et pourtant, quelle claque… Il y a autant de lumière dans les mots que de noirceur dans le propos. Cette jeune femme noire, violée et maltraitée avant de quitter son pays échoue sur nos rivages de haine et d’indifférence. Autour de Paris, elle découvre les drogues dures et tout ce qui les accompagne. On lui retire son bébé, elle lui écrit ce magnifique chant d’amour.
Très belle écriture forte et en même temps poétique ce qui permet peut être d'adoucir un peu cet abandon et contenir tout l'amour qu'elle envoie a sa fille. Au travers de ce roman une très belle lettre de déchirement et d'amour a sa fille, très bouleversant
Une jeune femme écrit une lettre à sa fille, encore bébé, dont la garde lui a été enlevée. Dans ce long poème en vers libres, elle revient sur son enfance au pays, l’inceste répété par son père, la fuite pour la France à 17 ans, les quelques années étudiante puis la plongée dans le crack, la vie de misère, la naissance de sa fille, son amour pour elle, le racisme des blancs, l’enfermement dans le crack. Pour moi, ce n’est pas un roman mais un long poème qui raconte l’histoire de cette jeune femme. L’histoire est noire, le rythme enlevé, le style puissant, les mots coups de poing.
Un effort dans le style mais assez répétitif. On n'avance pas beaucoup, on piétine dans le ressentiment. Je n'ai pas appris grand chose sur ce milieu déjà traité ailleurs et le personnage m'a laissé indifférente (je n'aime pas trop les émotions faciles). Finalement ça ne parle quasiment pas de maternité ou avec des poncifs.