Die Aufdrängung (2021)

KOCH Ariane

Eine junge Frau fristet ihr Dasein in einem zu großen Haus in einer zu kleinen Stadt neben einem dreieckigen Berg. Als dort ein Gast auftaucht, nimmt sie ihn kurzerhand bei sich auf. Der Gast ist ihr so vielversprechend neu wie fremd und wird schnell zum einnehmenden Mittelpunkt, aber auch Opfer inquisitorischer Machtfantasien. Bis er den Fängen der zunehmend obsessiven Hausherrin schließlich entkommt und sie selbst, wieder allein, eine lang ersehnte Reise antritt und nun ihrerseits zur Gästin wird.

A propos de l'auteur :

KOCH Ariane :

Ariane Koch, geboren 1988 in Basel, studierte u. a. Bildende Kunst und Interdisziplinarität. Sie schreibt – auch in Kollaboration – Theater- und Performancetexte, Hörspiele und Prosa. Die entstandenen Texte wurden vielfach aufgeführt und ausgezeichnet. Die Aufdrängung ist ihr Debütroman.

Crédit photo © Heike Steinweg/Suhrkamp Verlag.

La maison d'édition :

Suhrkamp :

Der Suhrkamp Verlag verlegt keine Bücher, sondern Autoren – auf dieses verlegerische Prinzip lassen sich auch die programmatischen Leitgedanken zurückführen. Dieses Paradoxon verweist darauf, dass es dem Verlag nicht nur um das einzelne Buch geht, sondern um die literarische oder wissenschaftliche Gesamtphysiognomie seiner Autoren. Das Programm des Suhrkamp Verlags beruht…

4|5
3 avis
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  • Martine
    10 novembre 2021

    Hier geht es um ein sehr aktuelles aber zugleich universelles und zeitüberschreitendes Thema: Wie begegnen wir, dem Fremden, dem Migranten, dem Menschen in der Not? Inwiefern sind wir fähig unsere gewohnte Lebensweise zu ändern, selbst wenn sie routiniert und letztendlich schwer erträglich ist? Die Ich-Erzählerin lebt allein in einem für sie viel zu großen Haus und nimmt eines Tags einen Unbekannten auf. Sie nennt ihn „Der Gast“. In einer folge von kleinen Alltagsszenen verfolgt der faszinierte Leser, wie beide anfangs nach strengsten von der Gastgeberin diktierten Regeln nebeneinander leben, wie sich allmählich ihre Beziehung entwickelt und die Erzählerin schließlich bereichert und befreit. Ganz bemerkenswert sind die Sprache, präzise und nüchtern, sowie die grotesken traumartigen Bilder, die eine ganz besondere Atmosphäre schaffen: Ich musste sofort an Kafka denken. Das Ganze ist souverän geschrieben und beherrscht. Ein toller Roman! Für mich ein Top-Favorit.

  • Anja
    7 décembre 2021

    Voilà un roman intéressant mais cependant décevant car il n'y a pas d'action. Les +: le langage, les pérégrinations de la pensée, des associations de pensées très inattendues et plaisantes à lire Les -: il n’y a pas « d’histoire » (keine Handlung). C’est une succession de tableaux qui ne sont pas très reliés les uns aux autres et qui n’amènent nul part. En tout cas, la toile du fond - l’hébergement du « Gast », l’incommodité qui en résulte et le départ en voyage de la narratrice ne m’ont pas suffi pour accrocher fortement mon attention.

  • Michèle
    15 décembre 2021

    Un roman étrange, déstabilisant, qui fait fi de nombre de conventions narratives : on ignore où se passe l’histoire (dans une petite ville…) ; quand elle se passe ; les personnages n’ont pas de nom (sauf un : Laurenz, mais on en apprend assez peu sur lui et sur ses relations avec la narratrice) ; on a parfois du mal à saisir le lien entre les différents épisodes : on passe du coq à l’âne ou bien au contraire certaines situations, certaines réflexions se répètent. Certains éléments relèvent même du fantastique : tous ces aspirateurs qui semblent doués de vie… Mais c’est bien aussi d’être déstabilisé, obligé de sortir de ses habitudes de lecteur… La narratrice semble étrangère au monde qui l’entoure, on dirait qu’elle ne comprend pas vraiment ce qu’il s’y passe ; elle est méfiante envers sa famille, envers ses voisins. Tout aussi étranges ses relations avec le personnage qui vit chez elle : ils semblent à la fois intimes et parfaitement étrangers, d’ailleurs le nom allemand "Gas"t signifie – si j’en crois mon dictionnaire – aussi bien « étranger » qu’« invité »… Qui est-il au juste ? Par moments on croirait même que c’est un animal errant qu’elle recueille. Tout est incertain, instable, labile, et cela contribue aussi au caractère fantastique de ce récit. A la fin elle quitte sa ville : pour où ? pour quoi faire ? et les derniers mots la montrent seule, dans la nuit, dans un lieu qui semble peu hospitalier. On dirait une sorte de cauchemar dont on ne parviendrait pas à se réveiller.