Ce jour-là, Penda aurait préféré ne pas décrocher le téléphone et éviter les mauvaises nouvelles. Trop tard, elle apprend que son copain Jimmy est hospitalisé après une garde à vue. Sa mère est introuvable, alors le médecin cherche à contacter Mami Pirate, grand-mère de Penda et voisine bienveillante du malheureux Jimmy. Rien ne va plus. Penda elle-même vient de se faire virer de la supérette du coin où elle était caissière depuis la fin de ses études. Elle pense à rejoindre le cabinet de guérisseuse de Mami Pirate. Pour cela, il faut que sa grand-mère l’initie au Bwiti, cérémonie traditionnelle gabonaise consistant à entrer dans un autre état de conscience, afin de se laver des maladies de l’âme et des pathologies psychiques.
Dans l’espoir de sauver Jimmy, Penda se lance mais son apprentissage est compromis par un être qu’elle a la faculté de ressentir depuis l’enfance, quand d’autres ne peuvent ni le voir ni l’entendre : son djinn. A cheval entre deux cultures et deux visions du monde, Penda s’interroge sur ses propres croyances, ainsi que sur la maladie mentale dont Jimmy est atteint.
Heureusement, au quartier, il y a les autres, Chico le dealer attachant avec lequel Penda a grandi, Shango la grande sœur protectrice, Sally l’amie dont elle s’est éloignée. Chacun à sa manière va contribuer à révéler ce qu’il y a de plus cher aux yeux de Penda, la liberté. Sorcellerie versus psychiatrie ? Djinn blanc contre djinn noir ? Langue de la rue, langue de l’école ? Retour au pays ou cheminement vaille que vaille dans une société peu accueillante ? Dans une langue hybride et teintée d’oralité, Djinns est tissé d’élans de tendresse, de colères tues, et met au centre le pouvoir de l’imaginaire.
Un texte frais et tonique qui reste fort . Un début déstabilisant par l'oralité assumée et puis le lecteur se laisse embarquer... sur un skate à Paris en côtoyant le Sénégal et le Gabon . Bref lisez !
L'écriture est encore un peu maladroite, néanmoins le sujet de ce roman est plus qu'intéressant. Nous sommes confrontés, en région parisienne aujourd'hui, au problème des structures d’accueil psychiatriques qui ne sont pas adaptées à une population noire d'origine africaine. Celle-ci met en avant un djinn très mal disposé lorsque la médecine blanche a tendance à vouloir diagnostiquer une schizophrénie… Antagonisme des cultures, des croyances et surtout des pratiques.
Récit d'apprentissage alerte et bien mené, avec sa langue parlée truffée d’argot et ses personnages attachants, on lit avec plaisir cette histoire de multiculturalisme abordée avec humour.
Un roman qui est accessible surtout pour les jeunes car le langage utilisé vient de cette génération. Un roman intéressant, les personnages sont bien développer au fur et à mesure. On voyage avec les personnages à Paris,au Senigale, et au Gabon. Je le conseille à lire ISMAIL Mouhamed ali seconde six
histoire un peu décousue autour d'un gars , d'une duérisseuse d'origine sénégalaise ,de sa petite fille ( la narratrice) et de DJINNS. Ecriture hachée et truffée de mots d'argot. Histoire difficile à résumer compte tenu de la non linéarité des diffirentes étapes mais intérêt pour l'Iboga. roman original tant par l'écriture que par les personnages et la recherche de l'Iboga .
Panda, jeune fille d’origine sénégalaise, est élevée par sa grand- mère, férue de médecine traditionnelle africaine et qui communique avec les esprits, les djinns. Récit original, à l’écriture vive, qui nous plonge dans l’univers contrasté d’une banlieue. Les personnages sont décalés et sympathiques, le récit vivant, ça décoiffe!