« Les enfants, les bébés, ils les appellent les petitous. Et c’est vrai qu’ils sont
des petits tout. Qu’ils sont un peu de leur mère, un peu de leur père, un
peu des grands-parents, un peu de ceux qui sont morts, il y a si longtemps.
Tout ce qu’ils leur ont transmis, caché, inventé. Tout. C’est pas toujours
facile d’être un petit tout, d’avoir en soi autant d’histoires, autant de gens,
de réussir à les faire taire pour inventer encore une petite chose à soi. »
Dans une ferme, l’histoire se reproduit de génération en génération : on
s’occupe des bêtes, on vit avec, celles qui sont dans l’étable et celles qui
ruminent dans les têtes. Peintes sur le vif, à petites touches, les vies se
dupliquent en dégradé face aux bêtes qui ont tout un paysage à pâturer.
Marion Fayolle crée un monde saisissant dont la poésie brutale révèle ce
qui s’imprime par les failles, par les blessures familiales, comme dans les
creux des gravures en taille-douce.
Plusieurs générations de la même famille de paysans vivant dans une ferme, les « petitous » comme les anciens, donnent l’eau de la vie à une histoire qui est presque une saga. J’ai été touchée par ce roman, car il m’a rappelé la vie de mes grands-parents et de mes oncles , qui eux aussi avaient une ferme et qui eux aussi vivaient tous ensemble, car l’union fait la force quand il y a les vaches à traire et les champs à labourer. Cette belle histoire, dont les héros sont des gens modestes, m’a émue. L’ écriture simple mais ô combien évocatrice, a ajouté du plaisir à la lecture. Bravo
Facile et vite lu, le récit met en scène une famille d’éleveurs regroupés sous le même toit d’une ferme isolée. Les thématiques - rudesse de la vie rurale, quotidien labeur, coutumes et transmission intergénérationnelle – m’ont semblé franchement rebattues. Tranches de vie et compilation d’anecdotes, pour moi desservies par une écriture relâchée, peu concise et distanciée, je n'ai pas été convaincue.
J’ai bien aimé ce livre sur la transmission dans ce monde paysan si difficile où la communication ne fait pas partie du décor . Les descriptions d’un pan de vie de cette famille est touchante . Cependant j’ai trouvé ce livre un peu morose.
Lecture ardue car le style abrupt reprend la pensée économe et avare de mots d'un monde paysan disparu.
Plus j'y pense, plus j'ai aimé ce roman. Soit, la lecture n'a pas été très agréable au début, mais ce récit m'a captivée par la suite. Je comprends maintenant les raisons pour lesquelles on me l'a conseillé : son style brut, associé à sa brièveté générale, ses descriptions qui permettent de dresser le portrait réaliste d'une famille de paysans, de même que ses personnages sincères et touchants.
Je me suis laissée emporter un instant dans l’histoire de cette famille dont Marion Fayolle fait le récit. Du même bois est une histoire de transmission et de cohabitation des époques, marquée par une vie de labeur et de sacrifices. L’autrice nous parle d’un monde en voie de disparition et d’une histoire familiale parfois douloureuse. J'ai beaucoup aimé cette plume imagée, sa langue est simple, poétique et précise avec des passages pleins d’émotion. Ce roman plutôt contemplatif plein de nostalgie, nous immerge au cœur de la culture paysanne. Une belle découverte et un hommage touchant à la ruralité.
Au début, ma lecture était hésitante : je peinais à me laisser emporter par les nombreux détails du récit. Pourtant, au fil des pages, l'histoire de cette famille, à la fois simple et atypique, a fini par me toucher. Elle met en lumière des réalités dures, qui reflètent fidèlement celles de notre monde actuel. Je me suis rapidement attachée à cette famille de paysans, bien que certains passages m'aient laissé une impression mitigée.
Je ne m’y connaissais pas énormément au monde rural avant de lire ce livre, mais il m’a permis de mieux comprendre cette vie faite de labeur, de silences et de sacrifices. L’écriture, à la fois simple et poétique, décrit avec beaucoup d’attention ce quotidien difficile, mais aussi la beauté des liens familiaux . Ce roman m’a touché par sa façon de rendre ces personnages si vrais, avec leurs forces, leurs complexités et leurs histoires. Une belle découverte qui m’a ouvert les yeux sur un univers qui ne m’était pas encore familier .