Farö est l’histoire d’un homme qui s’est retiré du monde et qui, presque malgré lui, devra sortir de l’isolement dans lequel il a vécu pendant plusieurs années. Amorcé par une rencontre, le retour à la vie se fait progressivement et l’amène à faire un choix inattendu. Marie-Christine Boyer signe ici un superbe premier roman dans lequel une Scandinavie imaginaire emprunte à l’atmosphère et aux couleurs des paysages maritimes d’Amérique du Nord. Au fil du récit, on rencontre des personnages porteurs d’une lumière diffuse. Les saisons passent au rythme des marées et des tempêtes qui transforment l’île et l’homme qui y vit.
A propos de l'auteur :
Boyer Marie-Christine :
Venue d’Europe dans les années 1970, Marie-Christine Boyer oeuvre dans le domaine de l’écriture depuis une trentaine d’années : auteure de nouvelles et de textes de fiction, d’articles, scénarios et de documents de vulgarisation scientifique, elle a également donné des ateliers d’écriture dans différentes bibliothèques de la région de Québec. Particulièrement consciente des bienfaits de la création par l’écrit, elle a adapté ces ateliers pour des personnes en fin de vie à la Maison Michel- Sarrazin, leur donnant la possibilité de prendre part à la parution de recueils collectifs de textes.
La maison d'édition :
Tryptique :
D'abord vouées à la publication de recueils de poésie (et de la revue Moebius), les éditions Triptyque, fondées en 1977, ont commencé à diversifier leurs ouvrages à partir de 1985 en publiant aussi des romans et des essais en sciences humaines.
Poétique et fort,ce roman introspectif nous emmène dans une Scandinavie fantasmée. la lumière et les ambiances sont envoûtantes. Un régal.
on se laisse emporter, bercer par la mélancolie de ce gardien. Il est un Sisyphe triste. J’ai bien aimé ce livre même s’il ne développe pas une grande philosophie.
Un fabuleux voyage sur l’île Creuse. Je me suis régalé dans ce roman plein de justesse, de sentiments, et de vérité. Farö devenu malgré lui gardien de son île, va-t-il la quitter pour la ville, retrouver sa fille Sakia ? J’ai été touché et ému dans la lecture de ce très bon roman.
Excellent talent car il ne se passe pas grand chose mais l'auteur a l'air de nous donner envie de poursuivre la lecture. Le livre est lent, long comme les aurores boréales.
Belle écriture campant avec justesse une atmosphère à la Bergman, introspective, mystérieuse et d'une profonde humanité. Un seul bémol (positif quand même): le livre est trop court. On en aurait lu plus.
Un roman d'atmosphere plus que d'intrigue.