God bless america (2024)

IDE François

God Bless America est le récit d’une quête existentielle et métaphysique dans le Grand Ouest américain. Derrière le mythe et autour du mystérieux Don Chalmers, une violence sourde s’organise, une vérité se déploie dans le décor sublime d’un désastre annoncé, jusqu’à l’ultime révélation. Une épopée minimaliste qui se dresse sur les décombres mêlés d’une vie et d’un Empire.

A propos de l'auteur :

IDE François :

François Ide écrit et travaille à Lille. God Bless America est son premier roman.

La maison d'édition :

Le dilettante :

Maison d'édition traditionnelle alternant avec plaisir les rééditions d'auteurs méconnus (Bove, Calet, Forton...) et la découverte de jeunes auteurs talentueux (Gavalda, Page, Ravalec, Rozen... ou, plus récemment, Grimbert, Messina, Lebon, Ide, Toulet). Publie une douzaine de titres par an. 

3|5
2 avis
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  • nadine
    22 juillet 2024

    Déroutant et envoûtant, un récit d'une redoutable sagacité dans l'analyse des comportements, une belle écriture à la fois virtuose et fluide. A l’occasion d’une halte dans un motel à Cortez, petite bourgade du Colorado, le narrateur observe entre fascination et répugnance une communauté de rustres qui se sont donné rendez-vous au même endroit à la veille d'une foire agricole. Il témoigne de la déliquescence du mythe américain et de ses réalités sordides : suprémacisme et communautarisme, armes omniprésentes, pick-up vrombissants et litres d'alcool. Road trip d'un personnage complexe, halluciné clairvoyant et ambigu, dans l’Amérique profonde de l’Ouest où la beauté des paysages ne laisse jamais oublier la violence tapie. L'auteur, qui est par ailleurs prof de philo, nous livre un premier opus percutant.

  • Paola - Groupe Esprit Livre - Turin
    24 juillet 2024

    Le protagoniste de ce roman effectue un périple dans l’Amérique profonde du Grand Ouest, en contact direct avec ses paysages grandioses et ses habitants encrés dans la tradition. Mis à part les préjugés et autres clichés - en plus du mépris qui transparait à chaque page envers la population locale - cette recherche de soi que le voyageur entreprend est tout de même intéressante. La dévotion qu’il voue à l’engin infernal appartenant au fantomatique Don Chalmers pourrait être le désir d’une puissance – dans tous les sens du terme - qu’il n’a pas, mais dont il rêve. Personnellement je n’ai pas pu m’attacher à ce personnage, et le langage plutôt ampoulé ne m’a pas aidée non plus.