Isor n’est pas comme les autres. Une existence en huis clos s’est construite autour de cette petite fille mutique rejetant les normes. Puis un jour, elle rencontre Lucien, un voisin septuagénaire. Entre ces âmes farouches, l’alchimie opère immédiatement. Quelques années plus tard, lorsqu’un accident vient bouleverser la vie qu’ils s’étaient inventée, Isor s’enfuit. En chemin, elle va enfin rencontrer un monde assez vaste pour elle.
La Colère et l’Envie est le portrait d’une enfant qui n’entre pas dans
les cases. C’est une histoire d’amour éruptive, d’émancipation et de réconciliation. Alice Renard impose une voix d’une incroyable maturité ; sa plume maîtrisée sculpte le silence et nous éblouit.
A propos de l'auteur :
RENARD Alice : Née à Paris en 2002, Alice Renard est diplômée en littérature médiévale à la Sorbonne. Révélée précoce à l’âge de six ans, la question de la neurodiversité et de l’hypersensibilité l’ont toujours passionnée. La Colère et l’Envie est son premier roman.
Crédit photo : Philippe Matsas
La maison d'édition :
Héloïse d'Ormesson :
Fondées par Héloïse d'Ormesson et Gilles Cohen-Solal, les éditions Héloïse d'Ormesson incarnent parfaitement ces maisons dans lesquelles grandissent des auteurs destinés à devenir grands. Située au cœur du Ve arrondissement de Paris, la maison ne compte plus les succès littéraires et commerciaux. Leurs premiers titres publiés étaient Méchamment dimanche de…
Isor n’est pas un enfant comme tous les autres : dès son plus bas âge elle manifeste des troubles évidentes d’instabilité cognitive et comportementale. Par conséquent, ses parents choisissent de ne pas la scolariser, ne pas la bourrer de médicaments et la protéger du monde extérieur en la gardant à la maison. Isor est probablement autiste, même si le diagnostic n’a jamais été posé clairement. Puis elle rencontre Lucien, un vieux monsieur qui vit à côté et avec qui elle entre en symbiose. Ce roman, quoique très bien écrit, est – à mon avis – totalement invraisemblable. Je salue la capacité de l’auteur d’exprimer avec justesse les sentiments plus profonds, notamment ceux des parents désemparés (ce qui n’est pas rien !) mais l’histoire ne tient pas debout. Et c’est dommage, car au fur et à mesure qu’on avance dans le roman on se laisse conditionner par cette invraisemblance qui gâche le plaisir de la lecture.
Ce texte-roman est un ovni littéraire qu’on prend un plaisir intense à grignoter pour atteindre vite la fin. Même si certains passages sont plus difficiles à lire, en fonction de leur écriture « perturbée », il n’en reste pas moins un plaisir vrai. Juste un bémol pour la toute fin, décevante en rapport du reste, mais vraiment vraiment, roman à lire sans faute.
Un magnifique roman , court et d’une rare intensité qui présage une autrice originale . Elle n’a que 21 ans et pourtant déjà reconnue... la valeur n’attend pas ... a lire absolument !
Effectivement, voici un OVNI littéraire absolument prodigieux. Ecrit par une très jeune femme brillante qui, depuis qu'elle est née, se heurte à toutes sortes de limites qu'elle veut à tout prix dépasser. Pour conter son histoire, ou dire ce qu'elle a gardé de son enfance douloureuse, elle crée un personnage extrême et fascinant, miroir déformant de la petite fille qu'elle a été. Son écriture est étonnante et maitrisée, comme la construction de son texte et le positionnement qu'elle donne aux autres personnages. A lire absolument...
Une belle histoire, un magnifique roman qui parle de grandir, de toujours savoir aimer. Un livre à lire à haute voix
Ce premier roman qui prend l'allure d'un conte dans sa dernière partie, est magistral. Je l'ai lu d'une traite et il m'a ébloui. Le fait qu'une jeune femme de vingt ans en soit l'auteure le rend encore plus exceptionnel. Un véritable coup de coeur !
Très original par le sujet et l'écriture. Etonnant de la part d'un autrice aussi jeune. Beaucoup de pésie et d'émotion. Les dernières pages, les lettres d'Isor, par la poésie des mots et leurs sens, sont très émouvantes.
Roman qui nous présente Isor, une enfant pas comme les autres avec des gros troubles relationnels. Dans un premier temps c’est le père et la mère qui alternent leur point de vue. Le père semble désemparé et parle plus de ce qu’il ressent et sa difficulté à accepter. La mère cherche davantage à voir les points positifs quitte à les embellir Puis viendra le point de vue du voisin, un vieux monsieur qui semble bien triste et qui établit à sa manière une communication avec Isor . La troisième partie c’est Isor qui parle à travers ses lettres au langage bien particulier. C’est un roman où se mêle une réalité, (le désarroi des parents est bien décrit) mais aussi des cotés invraisemblables on a du mal à y croire. Cela devient agréable si on considère que cette histoire est un conte moderne