L’objet brillant est sagement posé sur la table de nuit. Seren devrait prêter attention à son père, étendu sous un drap rose. Sa mort vient de les surprendre tous, elle et ses frères, sa mère et ses grands-parents. Pourtant son regard est happé par la cuillère en argent ciselé, à son chevet. Celle-ci n’appartient pas à la vaisselle de l’hôtel que gère sa famille au Pays de Galles. Tandis que l’angoisse, haute comme un terril, pousse dans sa poitrine, la jeune fille se met à dessiner la cuillère, passionnément : le monde pourrait se
dérober, l’énigme que recèle l’objet la transporte. Après un premier indice donné par son grand-père – le motif est semblable à celui d’un tastevin venu de Bourgogne –, Seren décide de traverser la Manche et de rouler dans la Volvo paternelle, volant à droite évidemment, sur les routes de France.
Beaucoup d’égarement, une bonne dose d’autodérision et un soupçon de folie l’aideront à se confronter à ce peuple étrange qui confond Gallois et Gaulois et lui ouvre la porte d’un château chargé d’histoire(s). Une quête loufoque dont le Graal, déjà en poche, sert à puiser émotions et souvenirs.
Avec La Cuillère, Dany Héricourt signe un premier roman singulier et réjouissant sur la fin de l’adolescence, la perte, le deuil, la naissance de la vocation artistique et les secrets de famille.
Une jeune fille, fraîchement orpheline d’un père au passé turbulent, part en France, à bord de la Volvo paternelle, à la recherche des origines d’une singulière cuillère trouvée au chevet du père. Elle les trouvera, en effet, et elles seront surprenantes. Une histoire farfelue, invraisemblable, des personnages curieux et une issue tout aussi improbable. Mais à part cela, ce roman est très bien écrit, on suit volontiers les aventures de cette fille obstinée et en même temps naïve, jusqu’au déroulement final. Un roman agréable, a mon avis à lire sans se poser trop de questions et ne cherchant pas trop à cerner les personnages.
Massimo - Esprit Livre - Turin Seren est une jeune Galloise qui va à la quête de l'histoire d'une cuillère particulièrement travaillée retrouvée sur la table de chevet de son père à la mort de celui-ci. Le récit se déroule entre Le Pays de Galles et la Bourgogne .J'ai trouvé l'écriture attachante bien qu'un peu redondante de clichés, parfois inspirés du roman "ont the road" ( la Volvo ringarde de son père) , parfois du roman initiatique ( Seren fête ses 18 ans juste avant de partir) ou encore du conte de Fées (car les rencontres qu'elle fait par hasard sont tout à fait invraisemblables) . Cela dit j'ai aimé la légèreté , l'optimisme et la naivete non seulement du personnage principal, mais du roman en général .
Fantaisie d'écriture aux tendances loufoques et fourre-tout dont l'éventuel intérêt est bien difficile à cerner
Voyage initiatique se rapprochant de la littérature d'Annie Barrows
J'ai apprécié ce roman léger qui m'a tenu par la main dans une histoire qui bien qu’invraisemblable, mais est-ce qu'il faut toujours du vraisemblable pour un bon roman, m'a fait passer un excellent moment. Une cuillère ( souvent écrit cuiller), une vieille voiture, un hôtel, un apiculteur, un château et ses châtelains, une chasse au trésor avec peu d'indices mais pertinents, Un roman léger comme une fin d'adolescence heureuse. Très agréable .
J’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire : en première partie, cette jeune anglaise de 18ans qui vient de perdre son père est déboussolée et s’interroge sur une cuillère en argenterie que son père avait gardé et qui visiblement n’est pas de la famille. Cette jeune ne sais pas non plus comment s’orienter dans la vie. Serait-elle une artiste, elle qui sait dessiner ? Dans la 2ème partie elle part en France à la recherche du mystère de la cuillère et de sa propre identité. Elle fait toutes sortes de rencontres plus ou moins loufoques. Enfin dans la 3ème partie le fil de l’histoire prend sens grâce à l’hospitalité de châtelains et le mystère de la cuillère se réveille petit à petit. Il m’a fallu arriver à la 3ème partie pour être prise par le roman. Sans doute l’auteur a voulu nous faire rentrer dans les hésitations de cette jeune fille dans les 2 premières parties. Personnellement j’ai failli abandonner le roman en cour de route. J’aurais eu tort car la fin de l’histoire donne sens à tout le roman.
Histoire de voyages. Celui, véritable, qu’emprunte une jeune fille à la recherche de sa place dans le monde et l’autre, bizarre, d’une cuillère… La légèreté et l’ironie de l’écriture rendent la lecture du roman très agréable. Je l’ai beaucoup aimé. Patrizia -Groupe Esprit livre -Turin
Suite d anecdotes souvent droles, presque toujours improbables après la découverte par Seren dune cuillère ancienne sur la table de chevet de son père décédé dans le Pembrokeshire au Pays de Galles. Cette jeune galloise de 18 ans se lance en Volvo sur les routes de Bourgogne pour remonter l histoire de l objet, secret de famille? Style dynamique, agreable avec des jeux d'une langue à l autre : français/gallois et même latin! J ai eu de l'empathie avec Seren qui ponctue son quotidien en "croquant" la vie dans son carnet à dessins :)
Un livre sympathique, bien écrit, quelque fois loufoque mais qu'on oublie vite.
Un livre à la quête d’une origine agréable à lire . Les personnages sont attachants et les décors bien plantés . Bonne lecture !
J'ai beaucoup aimé ce livre bien construit, tout en finesse, à la fois léger, grâce à l'humour et au regard malicieux de l'auteure, et profond, à cause de la richesse des thèmes qu'il aborde (deuil, linguistique et choc des cultures, art...). J'ai vraiment ressenti tout le long de ma lecture l'émotion à fleur de peau de Seren, la jeune narratrice. Et puis, dorénavant, je prendrai le temps de regarder les cuillères, ces petits objets si parfaits et si indispensables, comme les livres.