Né au Liban pendant la guerre, Elias Naccache a fait fortune en revendant sa première start-up à la faveur de la bulle internet du début des années 2000. L’histoire commence lorsqu’il disparaît en Syrie où il a rejoint des volontaires chrétiens engagés contre Daech.
Qu’est-ce qui a pu conduire ce petit génie du web à se déconnecter au point de prendre les armes ? Un magazine people confie à son ami d’enfance le soin de mener l’enquête. La biographie du disparu prend forme sous nos yeux, avec sa cohérence et ses zones d’ombre, dans un palpitant puzzle psychologique.
Qui est vraiment Elias Naccache ? Un immigré avide de revanche ? Un fasciste en puissance ? Un amant trompé ? À travers son histoire, c’est le portrait de notre époque qui se dessine, entre mirages technologiques, mise en scène de soi et crispations identitaires.
La maison d'édition :
Les Éditions du Faubourg sont nées de la volonté de faire se rencontrer des personnalités singulières, des genres littéraires en mouvement et des sujets d'actualité. Le talent de nos auteurs, qu'ils soient romanciers, journalistes ou grands témoins de notre époque, mérite d'être porté par un éditeur indépendant et engagé à…
Une maison d’edition Que je ne connaissais pas et qui publie un roman très intéressant . Le lecteur est confronté à une sorte de puzzle psychologique, à la recherche du personnage principal Elias Naccache . Pourquoi cet homme qui a tout réussi ou presque s’est il engagé dans le conflit Syrien ? Un roman original , lisez et enquêtez avec l’auteur !
Entre souvenirs d’enfance du narrateur, actualité brûlante au Proche-Orient, témoignages de tous ceux qui ont été proches d’Elias Naccache, le roman est rythmé comme un bon polar ou thriller. La confusion entre l’auteur du roman et le narrateur est intéressante, on oscille entre la fiction et l’autobiographie. Agréable à lire malgré un vocabulaire très branché dans la bulle internet et un clivage stéréotypé entre intégrisme et gauchisme. Ce roman manque néanmoins d’ampleur sur le plan littéraire, l’écriture me semble trop policée, journalistique, sans parfum poétique. (Note : 3,5)