Manhattan, 1988, une tasse de café refroidit sur la table d’un diner de Prince Street. Envoyé par Radio France, un jeune journaliste passe une semaine dans la cuisine d’Allen Ginsberg, à tournoyer autour des survivants de la Beat Generation. Il y croise Snyder, Orlovsky, Corso et quantité de mythes rattrapés par le siècle finissant. Parmi eux, Hank, gueule cuite entre les gueules cuites, poète sans bibliographie à la faconde intarissable.
Campagne française, 2016, un cycle se clôt alors que dehors le soleil brûle. À la faveur d’un dernier déménagement, l’ex jeune journaliste retrouve le vieux dossier qui contient, retranscrit, le verbe éblouissant de Hank. Là, de nouveau, la question, toujours intacte : qui était Hank, au juste ? Mouche à merde profiteuse ? Bodhisattva de quartier sans meute ? Se pourrait-il que ce vieillard décati ait été le dernier grand poète que, sans le savoir, l’Amérique a enfanté ?
La maison d'édition :
maelstrÖm signifie « gouffre », « tourbillon »... reEvolution renvoie à rêve, à révolution, à rêve d'évolution, et aux actes de réévolution poétique bien sûr. Phénomène naturel situé géographiquement près des côtes norvégiennes, juste au-delà du cercle polaire. Phénomène métaphorique situé dans le Yin Yang de notre esprit, là où la…
Une voix, des voix qui chantent et qui changent dans le roman . La rencontre possible du narrateur et de ce personnage de la beat generation est tout à fait convaincante . J’ai aimé ce texte et j’ai aimé ces personnages.