Née en Roumanie, dans une société raciste et meurtrie par la dictature, Nili n’a jamais connu son père, un étudiant congolais disparu après sa naissance. Surmontant au fil des ans sa honte d’être une enfant métisse, Nili décide de fuir à Paris où elle entend, un jour, dans la rue, le nom de son père : Makasi. Ce sera le point de départ d’un long voyage vers Kinshasa, à la recherche de ses racines africaines. Elle y rencontrera l’amour, le combat politique, la guerre civile et la mort. Et en gardera un fils, auquel s’adresse cette vibrante histoire d’exil intérieur, de déracinement et de résurrection.
Écrit d’une plume flamboyante, à la fois poétique, intense, épique et musicale, au carrefour des traditions balkaniques et africaines, ce premier roman sur la quête des origines bouleverse par sa profondeur et sa beauté.
S’adressant à l’enfant qu’elle porte dans son ventre, Nili reviens sur les faits qui l’ont amenée, de sa Roumanie natale, au Congo de son père. Une belle histoire – je suppose autobiographique, du moins en partie - un peu gâchée, à mon avis, par le style d’écriture un brin verbeux, les tournures surchargées de certaines phrases les rendant parfois fastidieuses. Sinon, j’ai suivi le parcours de Nili avec intérêt, en apprenant, au passage, des pans de l’histoire congolaise.