La petite conformiste (2019)

Seyman Ingrid

Esther est une enfant de droite née par hasard dans une famille de gauche, au mitan des années 70. Chez elle, tout le monde vit nu. Et tout le monde – sauf elle – est excentrique. Sa mère est une secrétaire anticapitaliste qui ne jure que par Mai 68. Son père, juif pied-noir, conjure son angoisse d’un prochain holocauste en rédigeant des listes de tâches à accomplir. Dans la famille d’Esther, il y a également un frère hyperactif et des grands-parents qui soignent
leur nostalgie de l’Algérie en jouant à la roulette avec les pois chiches du couscous. Mais aussi une violence diffuse, instaurée par le père, dont les inquiétantes manies empoisonnent la vie de famille.
L’existence de la petite fille va basculer lorsque ses géniteurs, pétris de contradictions, décident de la scolariser chez l’ennemi : une école catholique, située dans le quartier le plus bourgeois de Marseille. La petite conformiste est un roman haletant, où la langue fait office de mitraillette. Il interroge notre rapport à la normalité et règle définitivement son sort aux amours qui font mal. C’est à la fois drôle et grave. Absurde et bouleversant.

A propos de l'auteur :

Seyman Ingrid :

Ingrid Seyman vit à Montreuil. Elle est journaliste et réalisatrice. La
petite conformiste est son premier roman.

Crédit photo : Frédéric Lutano

La maison d'édition :

Philippe Rey :

Maison généraliste et indépendante créée en septembre 2002, les éditions Philippe Rey publient de la littérature française et étrangère, des documents et des beaux-livres.

5|5
13 avis
15 Commentaires
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  • BryceM
    26 novembre 2019

    C'était génial, je n'ai pas pu m'arrêter de lire, je l'ai lu d'une traite !

  • Subtil
    26 novembre 2019

    Un petit bijou, percutant, très drôle, mais pas que...

  • Mvlde
    26 novembre 2019

    J’adore ce roman. Il est drôle, fin, poignant. À lire, absolument.

  • Mandonnet Sophie
    26 novembre 2019

    Un roman très drôle qui rend le tragique d'une enfance particulière encore plus bouleversant.

  • Fred
    27 novembre 2019

    Drôle , surprenant , un plaisir à lire !

  • Marcel
    27 novembre 2019

    Mon plus beau livre de l’ete

  • Nico
    27 novembre 2019

    Tellement drôle, tellement d’actualité, C’est un régal de talent.

  • Nico
    27 novembre 2019

    Tellement drôle et juste. Un vrai régal de talent.

  • Vidal Nathalie
    27 novembre 2019

    A lire !

  • Fondue savoyarde
    28 novembre 2019

    Le meilleur premier roman de la rentrée, offrez-le, prêtez-le, demandez-le à Noël, volez-le, mais lisez-le !

  • Ben
    29 novembre 2019

    Un super roman à découvrir absolument !

  • Bene
    1 décembre 2019

    Le super roman de la rentrée ! A lire absolument !

  • Valérie
    2 décembre 2019

    Drôle, incisif et bouleversant. Les personnages de ce premier roman sont inoubliables.

  • Paola - Groupe Esprit Livre - Turin
    4 décembre 2019

    La petite Esther observe d’un œil pragmatique les faits et gestes de sa famille peu conventionnelle, c’est peu dire… Elle a une mère soixante-huitarde acharnée, un père juif (par intermittence) pied-noir et quelque peu barjo, un petit frère hyperactif et tout ce beau monde se promène à poil à la maison, alors qu’elle ne rêve que d’une famille bien rangée qui ne lui fasse pas honte vis-à-vis de ses copines… Quel bonheur que ce petit roman d’un humour percutant, où, mine de rien, des sujets importants sont traités, tels que la vie et la mort, le déracinement, la folie, l’amitié, le difficile passage de l’enfance à l’adolescence… Cette histoire - très bien écrite d’ailleurs - n’est pas sans rappeler « En attendant Bojangles » d’Olivier Bourdeaut, mais, moi qui adore les personnages loufoques et déjantés, je l’ai lu avec un immense plaisir et ne puis que le conseiller à tout le monde !

  • Fabrizio Di Majo Groupe Esprit livre - Torino
    14 janvier 2020

    Un incipit fulgurant, une écriture pleine d’humour; particulièrement amusante la description des projets de parricide, ou des crises d’hypocondrie du père d’Esther. Mais, arrivé à la fin du roman, on se demande: il y a-t-il une signification en tout ça, ou c’est un simple divertissement – ce qui n’est pas rien, d’accord – auquel la tragédie finale a un peu l’air d’être collée?