« Ce livre me fait peur. Le processus a été douloureux. Mon père nous a annoncé qu’il n’allait pas tarder à mourir et je me suis mis à écrire. Trois années au peigne fin, mes relations, mes pensées paranoïaques, mon rapport étrange à lui, crachés sur le papier. Je me suis donné pour but de le tuer avant qu’il ne meure. Ce que je ne savais pas c’est que j’allais traverser un épisode dépressif si intense que j’allais frôler la mort moi aussi… C’est l’histoire de quelqu’un qui cherche à tuer. Soi, ou le père, finalement ça revient au même. » P.P.
Panayotis Pascot s’attaque d’une plume tranchante et moderne à trois thématiques qu’il tisse pour composer un récit autobiographique aussi acide qu’ultralucide. La relation au père, l’acception de son homosexualité et la dépression s’enchevêtrent ici dans un violent passage à l’âge adulte. Mais la lumière en sort toujours d’un regard, d’une façon d’observer le quotidien avec autant de tendresse et d’humour que de clairvoyance.
La maison d'édition :
Les éditions Stock ont plus de 300 ans mais n'ont pas pris une ride... Deux traditions s'imposeront grâce à Pierre-Victor Stock : la littérature mondiale et l'engagement dans les grands enjeux de société. Les affaires devenant catastrophiques à cause de la guerre, la maison devient une filiale de Hachette. Il aura…
"Parfois je suis fatigué de devoir prouver que je suis un génie" Citation à prendre surement au deuxième degré sur le plan littéraire tant ce témoignage intime laisse à distance. Même si on est interpellé par ce profond désir de réparer la relation au père, tout comme se réparer soi-même, il est difficile d'adhérer à ce récit dont l'écriture abrupte ne suscite que peu d'émotions et lasse rapidement. Et que dire du battage médiatique fait autour de ce livre!!!
J'aime bien ce roman. La langue est familière et simple. L'auteur est très transparent. Je vous recommande ce livre. Josefin 206
Lu en diagonale. Quelques passages émouvants mais très très narcissique. Pas de quoi en faire autant de battage médiatique.