C’est l’histoire d’une enfant, Marie, qui grandit dans un appartement semé de cachettes qu’a fabriquées son père,
car on ne sait jamais. Sur les étagères s’entassent les cassettes vidéo du film de Lanzmann, Shoah, écrit en lettres
épaisses, qui suscitent le vertige. Dans la table de nuit parentale, une étoile jaune prend la poussière. Aux murs
figurent des tableaux muets.
C’est l’histoire d’un homme, Jacques, à la gaieté angoissée, à jamais intranquille. Il est médecin, c’est un père aimant,
mais pour évoquer sa jeunesse, il est d’un mutisme intransigeant, qui provoque des crises. Pourquoi ?
Il faut parfois qu’un être meure pour que son visage apparaisse dans sa vérité : lorsque Jacques disparaît, Marie hérite
d’une enveloppe, notée « Jacquot ». Dedans, des lettres d’amour à l’orthographe incertaine, des photos flétries, des
suppliques griffonnées au crayon, un almanach de l’année 1942, des timbrés à l’effigie de Pétain. Ce qu’elle comprend
alors, à force de recherches où l’effroi le dispute à l’émotion, c’est que ses grands-parents, Pierre et Madeleine de
Lattre, qui ont élevé son père Jacques, sont adoptifs. Les vrais parents de Jacques, Ismak et Frieda Kogan, couple
d’artistes juifs, étaient liés à Pierre et à Madeleine par un secret qui, soixante ans plus tard, stupéfie.
La Promesse interroge page à page les fondements de la transmission, ceux de l’amour filial, l’instinct de survie,
la violence née du silence, la réconciliation entre générations. Par son style contemporain, lucide, sans fioriture, il
chemine vers une vérité, celle qui décida du destin de plusieurs Français pendant la guerre, et à ses lendemains.
A propos de l'auteur :
DE LATTRE Marie : Marie de Lattre est directrice artistique dans une maison d’édition. La Promesse est son premier roman.
© Adélaïde Yvert
La maison d'édition :
Robert Laffont :
Les Éditions Robert Laffont publient de la littérature française et étrangère, des biographies, des témoignages, des mémoires, des romans policiers et d'espionnage, des livres de spiritualité ou encore des livres pratiques.
Récit autobiographique, devoir de mémoire et secrets de famille à l’époque de la shoah sur lesquels l’auteure s’emploie à lever le voile. Si l'on perçoit bien la nécessité pour elle de passer au crible le moindre indice, l'abondance de détails, qui rend parfois confus le propos, me perd en route. Le livre a valeur de témoignage, sans posséder pour autant la force d'un roman.
Récit intéressant, bien documenté. Mais le texte reste assez plat, sans grande originalité. Des longueurs ...
Un roman à forte veine autobiographique de Marie fille de Jacques, médecin . Un père aimant mais silencieux sur son enfance. Une enveloppe dont elle hérite va tout modifier. On découvre peu à peu une histoire d’amour compliquée d’autant plus qu’elle se passe dans des temps de terreur. L’assassinat des juifs au 20 • siècle grippera aussi la fabuleuse histoire de la vie artistique parisienne dont le roman rend compte. Des histoires de fidélité, d’amour se confondent pour l’éveil du lecteur.
C’est un récit autobiographique, dans lequel l’autrice enquête sur son histoire familiale, douloureusement marquée par la Shoah. Il y a certes chez elle une admirable volonté à forcer l’oubli, les silences, les secrets, les incompréhensions. A trouver des réponses. A vouloir dire des destins, qui auraient pu, qui auraient dû être différents. A pouvoir, enfin, vivre sereinement avec cet héritage. Mais sa tâche est si prenante, si urgente qu’elle en oublie d’emmener le lecteur avec elle, qui reste en dehors de ce très personnel récit. L’écriture est appliquée.
Ce roman autobiographique parle de mémoire et de secrets de famille à l’époque du génocide. Le roman offre un véritable témoignage du père de l'auteure, de son vécu difficile et de sa famille. C'est un livre très intéressant et il permet d'avoir un autre point de vue de la guerre. Cependant, il y a beaucoup de longueurs qui peuvent créer des confusions, surtout au niveau de la présentation des personnages. Je vous le conseille quand même.
On découvre peu à peu cette histoire autobiographique au fur à mesure des levées du secret, au même rythme que l'auteure le découvre elle même. Ce roman révèle le besoin de vérité sur ses origines pour vivre tout simplement.
Ennuyeux, style plat, des descriptions sans intérêt. On ne s'attache pas. Raconter son histoire ne suffit pas à la rendre intéressante.
Roman autobiographique qui raconte la découverte par la narratrice de ses origines juives. Son Père a été adopté par un couple non juif et ainsi transmis un nom de famille français. Bien que brièvement informée par son père dans sa jeunesse de l'existence de grands parents déportés et morts dans les camps, la narratrice découvre dans des lettres la vie de ses grands-parents et de l’histoire d'amours croisés au sein de 2 couples: celui des grands parents disparus et celui du couple des adoptants non juifs. Une promesse tenue de s'occuper de l'enfant. Ecriture fluide. ccas
C’est avant tout le témoignage de l’auteur dont on ressent l’impérieuse nécessité de raconter l’histoire de son père et par la même celles de ses grands-parents. Il y a eu des silences autant de ses grands parents que de son père qui ne lui a laissé que quelques bribes de temps à autre sur son passé. Ce silence est du à la fois au contexte de la Shoah et de la déportation des parents de son père qui a été confié à l’âge de 7 ans à Pierre Delattre et Madeleine qui ont une place importante et complexe … Beaucoup d’éléments sur cette famille juive émigrées en France lors de cette période trouble, même un peu trop qui peut amener des confusions. Un vrai témoignage pour redonner vie à des membres de cette famille disparue…