« Si je suis honnête avec moi-même, au risque de passer ici pour une débusqueuse de veufs, c’est sans doute parce qu’Igor s’effondrait que je me suis attachée à lui. C’est son déséquilibre qui m’a intéressée. Son expérience supplémentaire. Et, justement : c’est bien pratique de le dire comme ça après coup, mais je pense qu’il me fallait rattraper ce surplus de vie pour ne pas rester une éternelle jeune fille, spectatrice ad vitam d’un homme ayant vécu.
Voilà pourquoi je n’ai jamais réussi à me sentir coupable de mon histoire avec Joseph. Pour moi, ce n’est pas une vengeance, mais un juste retour des choses. Une péripétie logique. Le risque qu’Igor a pris. L’heure de mes aventures. »
Chronique d’une addiction amoureuse, La Trajectoire de l’aigle explore les comportements les plus absurdes induits par la passion, surtout lorsqu’elle est interdite.