Chez eux, il y a quatre chambres. Celle du frère, la sienne, celle des parents. Et celle des cadavres. Le père est chasseur de gros gibier. Un prédateur en puissance. La mère est transparente, amibe craintive, soumise à ses humeurs.
Avec son frère, Gilles, elle tente de déjouer ce quotidien saumâtre. Ils jouent dans les carcasses des voitures de la casse en attendant la petite musique qui annoncera l’arrivée du marchand de glaces. Mais un jour, un violent accident vient faire bégayer le présent. Et rien ne sera plus jamais comme avant.
La maison d'édition :
L’Iconoclaste s’est donné pour projet de mettre le livre au cœur de nos vies. Être Iconoclaste aujourd’hui, c’est choisir la beauté, le sens, une certaine qualité d’être, face au chaos du monde. C’est s’offrir le luxe de la perfection et de la maturation.
Un parricide assez inattendu. La rébellion d'un petit frère qui décide de fermer les yeux et puis de les rouvrir quelques années plus tard, quand il ne peut plus faire semblant de ne pas voir le combat mené par sa guerrière de grande sœur. Une très belle plume.
Texte magistral, tout y est dit bien au-delà des mots et des actions, sur les noirceurs et les beautés de la vie. A lire ab-so-lu-ment.
Un petit garçon transformé en un robot sans émotions. Sa soeur décide de tout faire pour lui rendre son sourire. Elle va tenter l’impossible jusqu'à affronter son père dans un combat d’abord inégal, puis trouver en elle la force de résister. Une belle leçon de courage et de résilience, dans un style cru, à l’humour froid, une révélation.
Un roman qu’on ne lâche pas. 5 ans d’une vraie vie comme on ne voudrait jamais vivre . Se sentir entre les pattes d’un prédateur monstrueux et y rester tout en se construisant pour sauver le petit frère .... un tour de force pour ce premier roman .