Le Nain de Whitechapel (2024)

ANTON Cyril

Londres, fin du XIXe siècle. La révolution industrielle déverse sa violence et la misère rôde. Jack l’Éventreur et Elephant Man ne sont pas seuls à arpenter les rues : un gang appelé Tabula Rasa s’en prend avec brutalité à ceux qu’il regarde comme des rebuts – handicapés, immigrés, homosexuels… Mais un nain, Octave Dièse, va trouver la parade : protéger le quartier sous une immense boule à neige.
Dans un univers proche de celui des films de Tim Burton, Le Nain de Whitechapel est un formidable roman sur la marginalité. Au temps des prémices du jazz, ce récit halluciné offre une réflexion singulière sur la capacité de résistance des hommes, leur cruauté – mais aussi leurs rêves.

A propos de l'auteur :

Cyril Anton ANTON Cyril :

Né à Fontainebleau en 1972, diplômé en lettres modernes et en histoire contemporaine, Cyril Anton est critique littéraire et critique d’art pour plusieurs revues, ainsi que pour les Rencontres de la photographie d’Arles. Il est par ailleurs parolier pour divers chanteurs et groupes.

La maison d'édition :

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Fondées en 2005, les Éditions du Sonneur sont nées de l'envie de partager leur goût du livre et de la littérature, avec trois objectifs : publier des textes inédits, accompagner les titres pour qu'ils trouvent leurs lecteurs, découvrir des textes fabriqués avec soin.

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5 avis
6 Commentaires
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  • Isalit
    7 juillet 2024

    C’est un vrai bon roman comme je les aime ! C’est un roman de genre qui mêle science-fiction, fantastique, gothique, horreur, burlesque et policier. C’est un roman que ne pourraient renier Dickens, Conan Doyle, Edgar Poe ou Mary Shelley… C’est un roman dont l’adaptation pourrait être confiée à un quatuor composé de Tarantino, Tim Burton et les frères Coen… Nous sommes à Londres à la fin du XIXème. Un gang d’une extrême violence décide d’éradiquer toute la population « déviante » du quartier de Whitechapel. Un nain entreprend de s’y opposer en protégeant ces marginaux du mieux qu’il peut et surtout n’a de cesse d’éliminer ceux qui sont à l’origine de ces assassinats. Certes, ce texte est glaçant et fascinant. Mais il est aussi pétri d’un amour extraordinaire pour la musique et d’une tendresse à fleur de pages pour tous les oubliés du système.

  • nadine
    24 juillet 2024

    Entrez dans la cour des miracles pour suivre Oscar, malheureux rejeton d’une famille d’aristocrates londoniens abandonné dans un chenil parce qu’atteint de nanisme à la fin du 19ème siècle. Dans le quartier de Whitechapel se concentrent tous les déshérités de la terre que le gang Tabula rasa rêvent de voir disparaître et s’emploie à éliminer de la plus horrible manière. C’est un poil too much à mon goût d’autant que l’empathie est toujours tenue à distance, mais réjouira les amateurs de fantastique bien noir.

  • Dima
    31 juillet 2024

    Une plongée à la fois réjouissante et glauque dans le Londres de la fin du 19 eme ! En compagnie d’affreux aux plus ou moins grands cœurs confrontés au gang terrifiant de la Tabula Rasa ... laissez vous embarquer ! ( les commentaires précédents ont tout dit )

  • Paola - Groupe Esprit Livre - Turin
    14 août 2024

    Pour être un roman, c’en est un, pas de doute possible. Le ranger du côté des films de Tim Burton, cela me parait un peu hardi : il y a toujours de la poésie et de l’enchantement dans Tim Burton, là – à mon sens, bien entendu – il y a plutôt du splatter, horreur et compagnie. L’histoire douloureuse du jumeau nain refusé par les parents impitoyables et recueilli dans un chenil par le bon Freddy faisant penser plutôt à Dickens, je ne m’attendais pas à une pareille évolution dans l’épouvante gratuite et exagérée. En plus, à la moitié du roman j’avais déjà deviné l’identité du Grand Méchant à la tête de Tabula Rasa… J’aime bien les histoires loufoques, absurdes, mais celle-ci je la laisse volontiers aux amateurs du genre.

  • Françoise
    2 novembre 2024

    J'ai senti beaucoup de poésie dans ce roman qui sort du lot et m'a enthousiasmée. L'auteur fait cotoyer le gore et le merveilleux lorsque son héros invente un abri "boule de neige", en plein milieu de ce coupe-gorge qu'est Whitechapel à cette époque. Quand il donne à Oscar, nain disgracieux, le surnom d' Octave Dièse en hommage à Freddy, le vieux pianiste de jazz. Quand, avec ce dernier, ils fabriquent un piano géant extraordinaire. Quand la note bleue plane au-dessus de toute cette crasse et cette violence. Bravo à l'auteur qui a su créer une atmosphère très particulière, grâce à son style d'écriture, aux images et aux émotions qu'il fait naître.

  • IsaH
    14 novembre 2024

    Beaucoup d'attentes pour ce roman. Ambiance plutôt à la Dickens. Sacré décor planté là … mais peut-être y a t-il un peu trop d'éléments à lier entre eux au final. Et donc un final un peu rapide, comme s'il n'allait plus s'en sortir (l'auteur) avec tous ces éléments. Un bon début mais …