« Comme j’ai hâte, comme j’ai hâte d’arriver à cet âge où on n’est plus trop jeune. » Justine vit seule avec sa mère à Cressac, un village où il ne se passe jamais rien. Sauf cet été, puisqu’Océane a disparu. Justine la connaît de vue, elles sont dans le même lycée. Sa disparition qui se prolonge donne à ce début d’été qui ne promettait qu’ennui une couleur trouble. Son absence réveille chez Justine une soif impérieuse de partir loin d’ici, seule ou avec un garçon – « comment font-elles, toutes les autres, pour trouver quelqu’un ? ».
Ce premier roman est un voyage dans l’intériorité fiévreuse d’une adolescente qui refuse d’être une fille sans histoires dans une campagne sans histoires. La précision et la sensualité de l’écriture de Timothée Stanculescu restituent au plus près la vérité d’un âge qui ne transige avec rien et nous rappellent avec quelle intensité, adolescents, nous rêvions et désirions.
Beaucoup d'émotions et de sensibilité dans ce premier roman. L'écriture et le style dépeignent avec une réelle intensité le quotidien d'un village plombé par la disparition tragique d'une jeune fille et recrée parfaitement l'atmosphère d'une bourgade écrasée par la chaleur estivale et qui transpire l'ennui. Tout cela est raconté à travers les états d'âme et les émois amoureux d'une adolescente qui ne rêve que de s'émanciper, être aimée et aimer et partir pour conquérir sa liberté. Cependant le récit en son milieu devient un peu répétitif et traîne en longueur. Dommage.
Un roman intéressant avec beaucoup de suspense tout au long. Pour des élèves de seconde ce roman est facile de lire et à comprendre (étant donné que là protagoniste est une jeune lycéenne). L’histoire est très prenante et pertinente car l’affaire de disparition nous pousse à continuer notre lecture. C’est un roman avec beaucoup de détails qui accentuent le plaisir de lire tout en s’imaginant les scènes (surtout la fin). Indiana et Claire 205. LA