« C’était l’hiver après celui de la mort de ma mère, c’est-à-dire mon deuxième hiver à Montréal. J’ai rencontré Noah et j’ai eu ce secret. Tout s’est produit pour moi hors du temps réglementaire de la perte de sens. Longtemps après les premières phases critiques du deuil, que j’ai bien étudiées sur Internet. Les événements se sont déroulés dans cet ordre, de cela je suis sûre. Pour le secret, je ne suis pas certaine, il était peut-être là avant, un secret sans personne dedans. »
Dans ce roman vibrant d’émotion, Anna Zerbib fait l’autopsie d’une obsession amoureuse où le désir, les fantasmes et les petits arrangements avec le réel sont autant de ruses pour peupler l’absence, en attendant les beaux jours.
L’auteur qui se place dans la peau de son personnage, nous entraine dans son quotidien d’expatriée française à Montréal. Ecartelée entre son compagnon Samuel et son amant Noah, son histoire reste banale et sans rebondissements. On se prend toutefois au jeu des descriptions détaillées du mode de vie dans cette ville mégalopôle, organisée comme des villages juxtaposés, où l’hiver est une véritable aventure.
Encore un livre sur le mal-être existentiel et une vie affective chaotique. Lui manque la mise à distance indispensable pour dépasser ce qui reste du journal intime, plat.
Non fini... trop d'introspection rendant la lecture lassante !