Journaliste free-lance, Liouba parcourt le monde, de la Guinée à la Russie, à la recherche de sujets liés au changement climatique. En Jordanie, tandis qu’elle observe une communauté de Bédouins tenter de replanter une forêt native dans le désert, elle croise pour la première fois Talal, un photoreporter spécialiste des déplacements de populations tout autour du globe. Une amitié se noue, puis une attirance. D’année en année, le destin ne cessera de les ramener l’un vers l’autre, puis de les séparer, au gré de rencontres d’êtres d’exception, dédiant leur vie à la sauvegarde de la planète, et de passages par des théâtres de guerre où triomphe la barbarie humaine. Liouba et Talal accepteront-ils de poser enfin leurs bagages dans un même lieu pour lier ensemble leurs avenirs ?
Écrit d’une plume élégiaque, ce premier roman, grave et mélancolique, a pour fil conducteur l’amour lancinant entre deux êtres que les enjeux du monde contemporain éloignent, déchirent et réunissent tour à tour. Avec cet éloge de la lenteur et du regard, Anne-Lise Avril redonne aux paysages et à la nature une place de personnages à part entière, et au fragile équilibre de l’écosystème la valeur d’un trésor à reconquérir. Tissé sur un canevas d’histoires réelles, faites de lutte, de résilience, d’espoir et d’opiniâtreté, Les Confluents rappelle le combat que doivent mener les générations actuelles pour celles du futur.
Une jeune auteure de 29 ans, qui nous offre une magnifique histoire, dans un très joli style littéraire chargé de poésie et de sensualité. On voyage, au gré des missions journalistiques de deux personnages principaux, sur tous les continents. Tel , un documentaire, nous découvrons dans chacun des lieux, des points d’intérêts historiques ou culturels. L’amour sera « les confluents » de leurs destins. Une fiction passionnante, qu’il faut absolument lire, et qui mérite une sélection finale.