La vie d’Adrien et de Louise est un chaos enchanteur.
Méritant et réservé, il travaille pour assurer leur quotidien.
Ouvrière qualifiée de l’imaginaire, elle désaxe la réalité pour illuminer leur ordinaire. Leur équilibre amoureux est bouleversé le jour où l’agenda stratégique de l’employeur d’Adrien coïncide avec la découverte de tumeurs dans les poumons de sa femme.
Pendant que les médecins mettent en place un protocole que Louise s’amuse à triturer dans tous les sens, l’employé modèle est exilé par un plan social aux confins d’un couloir, sans ordinateur, ni téléphone.
Sidéré, Adrien choisit pour la première fois de désobéir : il déserte son bureau vide pour se dévouer tout entier à Louise, qui, jour après jour, perd de l’altitude.
Mais peut-on vraiment larguer les amarres et disparaître ainsi sans prévenir ? Et les frasques les plus poétiques peuvent-elles tromper la mélancolie, la maladie et finalement la mort ?
Histoire touchante de part l’histoire d’amour qui y est décrite et réconfortante par le combat qui y est exposé contre les méthodes desincarnantes de management. Écrite douce et simple qui sert avec délicatesse l’exposé d’une tranche de vie d’un personnage qui fait ce qu’il ressent devoir faire sans ostentation.
Magnifique ! Belle écriture , beaux personnages ,belle histoire….Mon coup de cœur !
Adrien aime éperdument son épouse, Louise. Louise l’extravagante, Louise l’enchanteresse, Louise l’artiste, Louise la déjantée, Louise l’optimiste, Louise la fantasque, Louise son amour, Louise son rayon de soleil. Oui, mais aussi Louise la malade, Louise et sa tumeur, Louise et sa lutte contre la mort. Vaine lutte… Ce roman est une pure merveille. Je l’ai aimé de bout en bout, chaque mot bien choisi, chaque propos bien tourné, le langage simple et pourtant réfléchi. Comment ne pas tomber sous le charme loufoque de Louise et participer à son combat contre la maladie? Et comment ne pas comprendre le choix d’Adrien après le traitement abject infligé par sa Société (le harcèlement moral au travail est plus fréquent qu’on ne le dise) ? Et que dire du juge, figure décisive dans un procès perdu d’avance ? Les personnages bien dessinés et l’histoire bien menée ont contribué à faire de ce livre un vrai coup de cœur, pour moi. Merci à l’auteur qui m’a plongée dans une grande histoire d’amour.
“Les Déraisons” raconte l’extraordinaire histoire d’amour d’Adrien et Louise Bergen, un couple qui forme un univers à part. Adrien, ayant su que sa femme adorée avait été atteinte par une tumeur des poumons, décide de rester à la maison pour la soigner sans informer son patron. Après une année de souffrance, Louise meurt et au travail s’aperçoivent de son absence: quelque chose se passe alors… Le language évocateur m’a transporté tout de suite dans un monde habité par ces deux “âmes sœurs”: celle d’Adrien et celle de Louise. La description de la complicité, de l’amour fou et la camaraderie de ces deux êtres a été ma “Déraison personnelle”. La suite des événements m’ont fait vivre et respirer l’atmosphère presque irréelle de cette couple insolite. La lecture du roman m'a fait penser tout de suite à un autre couple cher aux Amis du Festival (couvée 2017) celui de’“En attendant Bojangles”avec leur language et leurs rites. Merci à Odile d’Oultremont qui m’a trasporté dans un monde magique qui m’a fait rêver et palpiter. Page après page, ses personnages ont prix la substance des personnes, ils sont sortis des pages pour acqurir cœur et âme.
Louise a un cancer, qui la tue dans le délai de moins d’un an. La partie la plus réaliste du raoman et, à mon avis, la plus belle – quelque triste et à la fin tragique qu’elle soit – c’est bien la description de la maladie, de la mort, et de la manière d’Adrien et de Louise de l’aaffronter. Le reste est une fable, dans laquelle quelques personnages seulement sont réalistes: la mère d’Adrien, embêtante et maître chanteur comme la plupart des mères, les deaux avocats, qui font honnêtement et avec suffisant professionalisme leur travail, les diriagents et les employés de AquaPlus, et Adrien même, amoureux fou d’un personnage de faable – Louise – et qui à la fin est sauvé par un autre personnage de fable, le présaident du Tribunal. Dans la réalité, en effet, n’existent pas des femmes comme Louiase, ni des juges comme le président Vaxe, ni des relations sans une ombre, sans un désaaccord. Et alors, ces personnages et ces situations, que-est qu’ils veulent représenter? Quelle est laa morale de cette fable? Chaque lecteur aura sa reponse, mais il y a tout de même aune reponse, est c’est pour ça que ce roman est si beau. La mienne, c’est que, pour bien vivre sa vie, un brin de folie, de déraison, est absolument necessaire.
Une histoire d'amour qui balance tout, la vie normale, les habitudes, l'ordinaire dans la vie, un amour qui permet de vivre dans une bulle hors du temps, mais la maladie est là et elle bouleverse la vie de tous les deux et alors on ne vit plus que pour cet amour en oubliant tout. Amor vincit omnia! Rita Esprit Livre Turin