Pishimuss, aînée de la Côte-Nord, revient sur sa vie de Kukum. Elle raconte les amitiés, les amours, la chasse au caribou, le fleuve et la forêt. L’or des mélèzes est une suite de tableaux, de moments de vie, d’instantanés. Sophie, la meilleure amie. Mathias, le fils qui meurt sans jamais mourir. Adeline, l’adolescente révoltée. Et puis, il y a Xavier, l’amour de sa vie. Xavier, dont l’histoire est tracée sur le dos d’une rivière. Roman à l’écriture épurée, L’or des mélèzes capte des scènes de vie à la fois lumineuses et poignantes. Carole Labarre dit écrire le roman de la nature, car selon elle, la nature constitue la plus grande part de l’identité des Autochtones.
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La maison d'édition :
Fondées à Montréal en mars 2003 par l’écrivain Rodney Saint-Éloi, les éditions Mémoire d’encrier se sont fixé pour mandat de réunir des auteur.e.s de diverses origines autour d’une seule et même exigence : l’authenticité des voix. Mémoire d’encrier est ce lieu-carrefour où se tissent rencontres, dialogues et échanges pour que…
Ce roman est un petit joyau, empreint de poésie et servi par un langage très évocateur. Je l'ai beaucoup aimé et j'en conseille vivement la lecture.
On plonge dans les souvenirs de Pishimuss, venue au monde en 1942 dans un campement inuit. Le livre est court et de lecture facile, conçu en une succession de petits tableaux autour de l'existence de quelques personnages. Il permet d’évoquer la culture innue, la proximité de ce peuple avec la nature ainsi que leurs mythes, comme celui de Tshakapesh.
Lire ce livre a été comme prendre un train: des chapitres très courts, des itinéraires très courts, des paysages à peine évoqués, de courts arrêts et puis repartir. Les compagnons de voyage ne sont pas toujours les mêmes, c’est comme changer de voitures à chaque fois, mais ensuite ils réapparaissent puis disparaissent à nouveau. Il y a des descriptions pleines de poésie, tout est très poétiques, mais dans l’ensemble je n’ai pas trop aimé le livre.
Texte original avec des chapitres courts, parcelles de vie d'une communauté autochtone de culture innue du Labrador. Chaque tableau s'apprecie comme un bonbon qui fond vite dans la bouche et laisse un goût différent et éphémère... goût nostalgie, bonheur perdu, tristesse infinie, petits bonheurs... Dernier chapitre très mystérieux, hermétique... dommage. "Comme à son habitude et toujours sans raison, le temps a passé"