«Engraisser les autres, c’est ce que tu sais faire de mieux!», lance Sandra à sa mère Luiza, laquelle vient de lui présenter son nouveau compagnon : un cochon! C’est Rose, destinée à finir en chair à pâté, mais si vive et si affectueuse que, toute honte bue, Luiza la couve de mille attentions et tambouilles. Il faut dire que tout semble opposer Sandra, jeune psy parisienne soignant des ados en souffrance, et Luiza, depuis peu retirée dans son Algarve natale. L’une est dure avec elle-même, dans le contrôle permanent, pendant que l’autre est tout simplement bonne comme du bon pain. Et d’une certaine manière, c’est Rose le cochon qui va les réconcilier en inaugurant un nouveau cycle de transformation.
La maison d'édition :
Fondées en 1900, les éditions Albin Michel portent toujours le nom de leur fondateur dont Francis Esménard, l’actuel président-directeur général, est le descendant. Depuis plus de cent ans, cette grande maison d’édition indépendante a contribué avec succès à faire connaître ou reconnaître de nombreux écrivains.
Une histoire intéressante sur le thème de l'anorexie : une mère qui se voit charger de s'occuper d'un cochon qu'elle va chouchouter et engraisser en oubliant qu'il doit aller à l'abattoir ensuite. Parallèlement, sa fille souffre d'anorexie. Cependant, plus de la moitié du roman est basé sur le cochon, cela devient un peu long, on ne comprend que très tard la maladie de sa fille. Je pense que ce roman aurait été beaucoup plus captivant si le thème de l'anorexie avait été plus important. Cela reste tout de même un bon roman ! Hombert Julie TL Lycée Pierre La Ramée.
L'histoire du cochon aurait pu être intéressante, cependant le parallèle avec le thème de l'anorexie est un peu "raté". Traité sur le mode médical ou anecdotique, avec des descriptions cliniques des comportements qui caractérisent ce trouble, cette partie n'a aucun intérêt