Michèle Melançon est une enfant éparpillée, maladroite, turbulente… mais très attachante. À l’âge de 9 ans, elle apprend que sa mère est gravement malade du cancer. Au décès de cette dernière, Michèle est confiée à des tuteurs, les Boivin.
Des jours ternes se dessinent pour la jeune fille naïve. Les Boivin ont des manières dures, qui auraient brisé bien des élans. Mais c’était sans compter la formidable force de vivre de Michèle !
Des années plus tard, au lendemain d’une rupture amoureuse, elle revient sur son passé, son enfance rose-grise et ses rapports familiaux difficiles. À travers une mosaïque d’épisodes lumineux et grinçants tout à la fois, on découvrira le parcours inspirant, touchant et hilarant d’une femme à la personnalité hors du commun.
La maison d'édition :
La Mèche est le laboratoire de littérature contemporaine et téméraire du Groupe d’édition la courte échelle. La Mèche aime l’inédit, la fougue et l’éloquence, le brassage des influences, les hybridations de tous genres, les personnages atypiques, les narrations fortes, les aventures de l’écriture et les bonnes histoires. Elle est animée…
J’ai beaucoup aimé ce livre. Les anecdotes sont touchantes, sincères et parfois amusantes. La construction du livre n’est pas linéaire mais elle contribue au charme général du récit.
Bien que la thématique soit intéressante et qu'on sent une volonté d'humour de l'auteure, un personnage sans évolution auquel on peine à s'attacher.
Avec candeur et naïveté, Michèle raconte les différents épisodes de sa vie. À la mort de sa mère, Michèle est adoptée par Réal et Monique Boivin, amis de la famille. Ils accueillent la fillette, toutefois leur côté mesquin, étroit et arriéré dans la façon de concevoir la vie, ne tarde pas à se manifester. Un premier roman divisé en chapitre, chacun avec un titre original qui, à mon avis, n’a rien à voir avec l’histoire raconté. Ce livre utilise parfois un lexique et des tournures qui reflètent une réalité languagière auxquels je n’étais pas habituée. Il témoigne de la richesse d’une langue vivante. Lectures Plurielles m'a permis d'élargir mes connaîssances de la langue française! Quelques épisodes ont été amusant. En particulier, j’ai trouvé drôle la page consacrée au comportment de la belle-mere italienne. Je rassure l’auteure “toutes les mères italiennes ne sont pas comme elle; c'est une espèce en voie d’extincion!!”
Ce petit roman me rappelle le paradoxe d’Oscar Wilde dans The Canterville Ghost: “Aujourd’hui nous avons effectivement tout en commun avec l’Amerique, sauf, bien entendu, la langue”. Peut-on dire du même à propos des Français et des Québécois? En tout cas, c’est très interessant de voir les différences du langage, sourtout pour l’étranger que je suis... Ce livre nous raconte la vie pas facile d’une jeune fille entourée de personnages assez détestables: la belle-mère, le père adoptif, oncles, cousines-vipères, etc.; mais elle s’en sort grâce à un sens de l’humour très vif, et à l’aide d’une amie extraordinaire (Laurence). L’ensemble est parfois très amusant, et parfois très serieux, mais les deux facettes fusionnent assez bien. Par endroits le récit est un peu difficile à suivre, a cause de la foule des personnages et du va-et-vien de l’histoire; cependant, c’est une lecture agreable qui amuse et en même temps fait réflechir sur la difficulté des rapports humains.