Marguerite (2017)

DURAND Jacky

Août 1939. Qui peut se douter de ce qui va se déchaîner, dévaster tant de vies ? Marguerite est à son bonheur, son mariage avec Pierre, son amour de jeunesse.

Un mois de lune de miel dans leur petite maison de l’est de la France. Puis Pierre est mobilisé. La France est occupée. Marguerite va devoir affronter la solitude, la dureté d’un monde de plus en plus hostile, mais aussi découvrir sa propre force, l’amitié, les émotions qui l’agitent. Au contact de Raymonde, la postière libérée des contraintes sociales, d’André, le jeune Gitan qu’elle protège, ou encore de Franz, un soldat allemand plein d’humanité, elle devient peu à peu maîtresse de sa vie, de son corps et de ses sentiments.

Un roman d’une grande sensibilité sur la révélation à soi d’une femme seule pendant la guerre, sur l’affirmation de sa liberté aux heures les plus sombres de son siècle.

A propos de l'auteur :

DURAND Jacky :

Jacky Durand est journaliste et chroniqueur gourmand à Libération. Marguerite est son premier roman.

La maison d'édition :

Carnets Nord :

Maison fondée en 2007 et adossée aux éditions Montparnasse, Carnets Nord publie une douzaine d’ouvrages par an, en creusant deux sillons : les romans, français et étrangers, coups de cœur, et les essais/documents engagés, sur des thèmes d’actualité. Avec toujours l’ambition d’entretenir la curiosité et la passion dans un univers…

4|5
1 avis
3 Commentaires
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

  • mhelen
    2 février 2018

    Ce roman évoque la guerre vue du côté de ceux qui l'ont subie et vécue de façon silencieuse, loin des faits d'armes, et décrit sans jugement les attitudes et sentiments au quotidien, Touchant et subtil L'auteur - un homme - décrit avec beaucoup de finesse les émotions d'une jeune femme dont la guerre brise la vie qui lui semblait tracée. Il nous éclaire sur ce qu'on vécu nos mères, nos grand- mères, ou nos grand-tantes qui n'ont pas su l'exprimer. C'est un roman "féministe" , mais Marguerite n'est pas la "wonderwoman" des romans contemporains : elle souffre, mais elle continue à vivre et "s'en sort" dans la douleur et en surmontant les difficultés. Au-delà du contexte de la guerre, son parcours peut aussi résonner pour toutes celles qui ont vécu un deuil ou une séparation précoce..

  • Dima
    9 mars 2018

    Des la première page on connaît les criminels, Marguerite sera tondue ... et pourtant! L’enquête montrera les dégâts provoqués par la guerre . Celle de 39-45 certes mais aussi celle de 14-18 . Dégâts dans les vies dans l’intimité de Marguerite. Le lecteur est au plus près de ce personnage touchant et résistant .

  • matab
    11 mars 2018

    Enfin un ouvrage qui N'évoque la guerre que par le biais de l'humain , rien à dire de plus que : MAGNIFIQUE