Depuis le ventre de sa mère, Maryam vit de front les premières heures de la révolution iranienne. Six ans plus tard, elle rejoint avec sa mère son père en exil à Paris.
À travers les souvenirs de ses premières années, Maryam raconte l’abandon du pays, l’éloignement de sa famille, la perte de ses jouets – donnés aux enfants de Téhéran sous l’injonction de ses parents communistes -, l’effacement progressif du persan, qu’elle va tour à tour rejeter, puis adopter frénétiquement, au point de laisser enterrée de longues années sa langue natale.
Dans ce récit qui peut être lu comme une fable autant que comme un journal, Maryam Madjidi raconte avec humour et tendresse les racines comme fardeau, rempart, moyen de socialisation, et même arme de séduction massive.
Maryam naît sous le signe de la révolution . Sauvée par sa grand mère qui interdit à sa mère de continuer les manifestations de plus en plus violentes ,réprimées avec férocité dans l’Iran de 1980. Ce sont les voix de l’enfant,de l’adolecente et de la jeune adulte que l’on entend souvent mélangées jusqu’à former une bien agréable symphonie . Des chants d’amour pour son pays prolongés par la poésie iranienne . Ce roman est aussi une réflexion sur ce qu’est une langue et les difficultés mais aussi les bonheurs de l’exil Lecture pour tous!
tres bon livre
Le livre est une beauté.
Un petit bijou