« J’ai quatorze ans. Je n’ai aucun moyen de communiquer si ce n’est de pouvoir fixer longuement ceux qui me regardent pour essayer de leur faire comprendre, bien que je ne puisse parler, bouger mes membres, dire si j’ai faim ou soif, que je suis capable de m’exprimer.
Heureusement que mon frère, mon cadet d’un an, s’arrête devant moi et s’interroge. J’en suis sûre, car cela lui arrive trop souvent. En tout cas, je ne cesserai jamais d’y croire. Il faut bien que je me raccroche à quelque chose. Parfois, contrairement à tous les autres membres de la famille, il me parle, et comme il continue, c’est qu’il s’imagine que je lui réponds. Pourtant, il sait, vu mon fort handicap, que j’en suis incapable. »
La narratrice est une jeune fille handicapée, incapable de se mouvoir et de parler, réduite à des fonctions végétatives. Son seul véritable contact : un frère aimant. L’auteur accompagne le cheminement intérieur de son personnage dans un récit sobre et précis.
Mon frère : un témoignage poignant sur les tourments de l’âme et de la chair meurtries, rendu sensible par la puissance de l’écriture.
La maison d'édition :
Maurice Nadeau, né en 1911, critique littéraire à "Combat", "l'Express" puis au "Nouvel Observateur" a dirigé une célèbre revue littéraire, "Les Lettres Nouvelles". Longtemps directeur de collections chez de grands éditeurs comme Corréa-Buchet-Chastel, Julliard, Denoël, le Mercure de France ou Robert Laffont, il a publié "Les Jours de notre Mort",…
Nous conseillons ce livre car c'est un sujet que l'ont traite rarement d'autant plus que dans ce premier roman le narrateur est la petite fille handicapée dont parle l'histoire. Malgré quelques lenteurs a certains moments dû au fait que la protagoniste ne peut pas bouger, vivre, se nourrir sans une aide extérieure, qui, la plupart du temps va être son frère. Raphaël et Maceo.
Un roman étrange. La narratrice est une petite fille polyhandicapé qui vit recluse dans sa chambre. Son seul amour est son frère ( le litre ), et ce n’estqu’avec Lui que la communication est possible. Son très lourd handicap a sûrement provoqué la chute du père qui aime mais ne supporte pas et se réfugie dans l’alcool. Sa mère la maltraite mais à besoin de cette enfant handicapée pour vivre et survivre, c’est glauque mais ce sont les revenus de la petite qui permettent de surnager. Une plongée dans un corps prisonnier et dans des cœurs enfermés. Un belle écriture ✍️
Un roman magnifique qui nous laisse sans voix . Une vie très dure pour les personnes handicapées que nous découvrons dans ce livre, il nous permet de mieux comprendre leur vie, ce qui doivent endurer c'est très touchant . Une belle écriture a su faire toute la différence et a permis de se démarquer, mais une histoire qui reste avant tous assez glauque car c'est un roman assez dure a lire sur certains passage malgrès tous.
Très bon livre ! J'ai adoré la manière don Mr Vallecalle a écrit ce magnifique livre. C'est un livre qui nous montre ce qu'endurent chaque jours les personnes en situation de handicap. on se rend compte de la difficulté d'une vie comme celle ci. Un grand merci a l'auteur qui a su me donner du plaisir en lisant ce livre.
Un excellent livre qui monte la vie de tous les jours d'un handicapé. à travers de ses chapitres, des sentiments nous envahissent comme la tristesse, la compréhension, la compassion, la haine mais parfois du bonheur, de la joie. L'auteur nous rend ému face à la jeune fille, de même avec la relation avec son frère. Je vous le conseille car c'est tellement émouvant et on comprend que c'est pas facile pour eux.
L’héroïne et narratrice a 14 ans. Jeune fille polyhandicapée, incapable de se mouvoir et de parler est réduite à des fonctions végétatives.Seul son jeune frère, son cadet d’un an, lui exprime son amour et communique avec elle. L’auteur fait parler sa sœur, exprimant tout ce qu’elle vit, imaginant le réel, rendant le vécu fort et poignant.Roman très court avec des chapitres brefs. L’écriture est sobre , précise. Ce travail d’écriture sur plus de trente ans ne présage pas un grand avenir littéraire à l’auteur. (Note : 3,5)
Bonjour, Doutant que mon précédent mail soit parti, je vous en fais parvenir un autre. Je tenais à faire une rectification. S'il m'a fallu plus de trente ans pour me décider à écrire ce roman, comme vous le précisez, bien que je ne sache d'où vous tenez cette information, ainsi que celle s'agissant de ma propre sœur, quelques mois ont suffi pour le mettre sur papier. J'ai consacré ces trois décennies à chercher, à travers d'autres travaux, un style simple et direct afin d'être au plus proche de ce qu'elle a vécu. Cordialement, Jean-Louis Vallecalle.