« Heureusement il y avait aussi ma mère et mes tantes pour me sortir de ma grotte. Toute la semaine ma mère faisait du lobbying pour que je vienne chez elle le samedi soir. J’attendais un peu, peut-être par magie j’allais avoir quelque chose d’autre à faire. Mais finalement, comme c’était soit ça soit passer la soirée seul avec ma boîte de sardines, j’acceptais. Quand j’arrivais à Montreuil j’étais le messie, ma mère et ma petite sœur me couraient dans les bras en poussant des cris. “Est-ce que tu veux un verre de lait d’avoine pour l’apéro ?” On se mettait dans le salon. Elles s’asseyaient toutes les deux sur le canapé en face de moi et elles me regardaient avec un sourire béat, sans rien dire.
“Allez, raconte, raconte-nous des trucs”, s’écriait ma mère. »
J'ai passé un agréable moment pendant la lecture de "Mon pauvre lapin". L'auteur, dans un style bien à lui, se soucie du lecteur ! C'est simple, ne cherchez pas de style. Ce livre permet de voyager aux Etats Unis et en Russie.
Qu'il est difficile de rentrer dans un roman d'autodérision sans rien partager avec l'auteur. Le mal être du narrateur m'a beaucoup ennuyé.
Je suis d'accord avec vous. Ce roman qui - je suppose - se voulait amusant, est finalement très ennuyeux...
''Mon pauvre lapin'' est un roman de vie personnelle. Il y a des actualités contemporaine, comme le covid. Entre chaque chapitre, il y a beaucoup d'effets de surprise. C'est un livre où il faut s'accrocher, car il n'est pas linéaire. Sarah et Lilly, 201
Est-ce que la vie de César est enviable ? Fils de bonne famille, choyée par sa mère, ses tantes et sa grand-mère, il semble détenir tout l’attirail social nécessaire pour accéder à une belle vie de privilégié. Le parcours qui nous est décrit est tout autre : César rate tout, découvre chaque jour de nouvelles angoisses et nous plonge avec un humour bien maîtrisé dans une introspection des plus loufoques.
César, jeune adulte, décide d'aller chez sa grand mère à Key West pour prendre des vacances. Heureusement ou, malheureusement pour lui la pandémie COVID19 se propage. Condamné à rester avec sa grand mère pour une durée indéterminée, il essaye d'écrire son premier roman. A travers son histoire César nous narre plusieurs passages de sa vie: son enfance, son adolescence et son entrée dans la vie adulte. Le fait que le personnage soit hypocondriaque apporte de l'humour au récit. L'écriture est contemporaine ce qui donne au livre une facilité de lecture. RICHARD 2nd06
Pauvre petit garçon riche …. Heureusement drôle dans l’autodérision !
Mon pauvre lapin est un roman agréable à lire, c'est l'histoire d'un jeune enfant malade ponctuée d'ironie et d'humour. C'est un livre qui peut être déroutant du fait de la répétition de certains passages, mais lorsque l'on s'y habitue, ce roman devient très facile à lire. Moi-même me suis surpris à passer des heures à lire ce roman, de plus, il est impossible de s'ennuyer de par ses soudains effets de surprise, et de par le fait qu'il m'est arrivé de rire à haute voix devant certains passages. Un véritable coup de cœur que je ne peux que vous conseiller, pour son point de vue particulier et pour la façon dont César Morgiewicz écrit. Mon Pauvre Lapin vous fera vous évader…