Paris, Ende 1991. Der deutsche Journalist Torben Berg ist in die französische Hauptstadt geflogen, um fern von seiner Familie den Silvesterabend zu verbringen. Zwar weiß seine zwölfjährige Tochter von der Reise, nicht aber seine Frau: Ihre Ehe ist gescheitert. Der Ort Paris ist nicht zufällig gewählt. Genau hier widerfuhr Berg anderthalb Jahre zuvor das größte Liebesglück und größte Liebesleid. Damals begleitete ihn die junge Studentin Henrike Stein aus Leipzig, die Berg während eines Konzerts von Wolf Biermann Ende 1989 kennengelernt hatte. Es begann eine gewaltige, eine erotische Liebe, die sich gleichwohl immer mehr verdunkelte und deren Schatten bis nach Paris ins Jahr 1991 reichen. Hier muss Torben Berg einen neuen Horizont finden, der sich endlich wieder aufzuhellen beginnt.
La maison d'édition :
Gegründet im Jahr 1945 in Berlin soll der Aufbau Verlag nach dem Zusammenbruch Nazideutschlands dem Land mit dem Engagement für jüdische Autoren und Exilschriftsteller und der Herausgabe von Klassikerausgaben geistige Orientierung geben. Zu den wichtigsten Autoren zählen von Beginn an Hans Fallada, Anna Seghers, Lion Feuchtwanger, Egon Erwin Kisch und…
Le roman repose sur deux socles narratifs : une histoire d’amour, une peinture des événements liés à la chute du Mur. Le narrateur, Torben Berg, qui a beaucoup de traits de l’auteur, est un homme de 40 ans, heureux avec sa femme, père dune petite fille qu’il adore. Né en RDA où il a été un temps prisonnier politique, il a pu fuir vers Hambourg où il est devenu un journaliste très apprécié, en outre auteur de scénarios, poète. IL s’éprend d’une jeune femme rencontrée à Leipzig dans l’euphorie de la « Wende » et il s’avère que cet épisode n’est pas une banale aventure du démon de midi, mais une passion irrépressible, pas seulement charnelle et, semble-t-il, réciproque. Les deux amants se rencontrent pour de brefs, parfois torrides épisodes de bonheur dans leurs villes de résidence, en France, en Gde Bretagne, dans l’ex-RDA. Le déchirement de Torben entre sa femme et sa maîtresse s’intensifie jusqu’à ce qu’il prenne la décision – aidé par Karla, son épouse – de rentrer dans le rang. Dans les derniers chapitres, il célèbre, seul, la St Sylvestre 1991 à Paris, une des plus belles villes qui soient, dit l’auteur, un an après la rupture. Comme le roman a commencé par son départ pour Paris, il implique une profusion de flash backs, bien datés pour faciliter la lecture. Retours en arrière, aussi bien sûr pour tous les éléments historiques. Le récit est prenant, on croit à la richesse affective et intellectuelle des protagonistes. Mais il est trop prolixe, surabonde de détails superflus (ex. : « il porte l’huître à sa bouche ouverte »). Cependant, pour les allusions quasi amoureuses à Paris et les évocations magnifiques des mers nordiques (en part. l’épisode des Iles Féroé), je suis portée à l’indulgence et pense que c’est un bon roman.
Nicht berauschend. Das Thema – die Wendejahre 89/ 90/ 91 aus der Perspektive eines Journalisten, der zu DDR Zeiten im Gefängnis saß und dann Ende der 70er in den Westen „frei“ gekauft wurde, und dort nun für eine Wochenzeitschrift arbeitet – war sehr viel versprechend. Aber die etwas seltsame Liebesgeschichte nimmt einen seltsamen Lauf (ist ja grundsätzlich nicht schlimm, ist ja oft so;-)), aber der Autor verfällt im zweiten Teil des Buches in einen seltsamen Stil: sehr auf die Hauptfigur bezogen, oftmals gekünstelt, Namedropping... Ich glaube ihm ab der Episode auf den Färöer Inseln nicht mehr so richtig. Es wird zu langatmig….
Roman qui n’est pas totalement dénué d’intérêt, mais que j’ai trouvé complaisant et bavard
Assez d’accord, hélas ! avec ce reproche de bavardage, et c’est dommage. Le titre ne s’explique guère que dans le dernier chapitre avec la messe de Noël à Notre-Dame, le sujet est une histoire d’amour conduisant finalement à un échec, mais aussi à la destruction d’un ménage, avec comme arrière-plan, les événements constitutifs de la Wende et les souvenirs du héros qui a été poursuivi, incarcéré, puis expulsé de RDA. On se perd souvent dans les flashbacks, les changements de lieux, les dialogues chaotiques, les phrases contournées, le discours indirect (en effet, souvent au Konjunktiv 2 sans vraie raison) et inserts en italique etc, sans oublier des poèmes iambiques guère convaincants. Le lecteur français est flatté de l’image renvoyée de la ville de Paris, mais s’interroge un peu sur les raisons de cette idéalisation. La dimension religieuse est présente en filigrane, et, plus explicitement, dans la brève scène dans Notre-Dame, mais elle n’est pas non plus essentielle. On a donc, un peu à l’image du vécu amoureux du héros, une impression de confusion, d’attitude brouillonne, jusque dans l’écriture du roman. Mais ce n’est pas non plus sans intérêt.
Si le contexte historique de la Wende qui sous-tend la trame narrative est intéressant le roman pèche par la longueur, en particulier le chapitre II qui m’a semblé interminable par sa redondance.
Des longueurs, bonne technique de flash back
Themen: Politik/Wende / Liebesgeschichte und Zusammenbruch des bisher harmonischen Familienlebens /Pressewelt / Paris, London, Schottland, Färöer-Inseln… Sprache: Sehr gut und gekonnt geschrieben. Genaue Beschreibungen, die wunderbar Atmosphären wiedergeben. Aber: Zu viele und zu lange Ausschweifungen, von denen man sich oft fragen kann, was genau sie bringen. Die Hauptfigur nervt, ist egozentrisch, überheblich. Klischeehafte Beschreibungen von Paris. Ganz klar ein autobiographischer Roman, mit der Frage: Ist der Autor genauso wie seine Figur? Da der Leser überhaupt keine Distanz/ Ironie spürt, ist zu befürchten, dass es tatsächlich so ist. Fazit: gespaltene Meinungen.
(...)Au cœur de la structure embrassée, vers les pages 162-63 , j'ai trouvé ce qui, pour moi, a donné du sens à ce que je lisais: A, Leipzig, le cinéma était mort, les portes fermées, ... plus aucune vie, tout était en ruine, Berg, à la fois le personnage principal l'auteur, le narrateur de sa propre vie , de son enfance à cette année hautement symbolique 1991, n'en croit pas ses yeux:"Mein Gott, ruf Berg aus , es sind doch nur zwanzig Jahre vergangen, die Pyramiden seien bis heute nicht zusammengebrochen ! Die Pyramiden?! Friedrichs Stimme troff von Hohn: die Pyramiden sinvon einer Kultur errichtet worden, mein Guter! Hier waren Ideologen am Werk."Cette opposition Culture/ Idéologie est accompagnée tout au long du roman( ......) Et la question qui est posée, me semble-t-il est : Comment retrouver le souffle de la culture moyenâgeuse de Notre Dame, centre spirituel, centre de cet espace entre l'est et l'ouest d'une vraie Europe , la vraie Culture comme celle des Pyramides?(...)