Décembre 1941. René Blum est arrêté à son domicile parisien avec le concours de la police française, au cours d’une vaste rafle de notables de confession juive. Il est déplacé des camps d’internement français à celui d’Auschwitz, où il perd la vie. Frère cadet de Léon Blum, la grande figure du Front populaire, René Blum est un homme de son temps, au service des arts. Tour à tour journaliste et critique à la Revue blanche et à Gil Blas, il fut aussi directeur artistique de casinos et du théâtre de Monte-Carlo – où il succéda à Diaghilev à la direction des Ballets russes.
Il fréquenta aussi bien les écrivains que les peintres et les musiciens avant-gardistes. Profondément humaniste et courageux, il mena pourtant une vie de famille chaotique. Un premier roman riche, passionnant, qui nous fait découvrir les multiples facettes de ce personnage historique méconnu dont l’engagement pour son pays fut considérable.
Le roman déroule la fin de la vie de René Blum, de son arrestation à sa mort à Auschwitz. Description dure des conditions de détention à Drancy. Parallèlement, on découvre sa vie de critique d'art et de directeur artistique, et son engagement au service de l'art. Très prenant.
Un récit historique traitant du quotidien de la captivité à partir de 1942 de René Blum. L’auteur s’attache à nous montrer comment dans ces conditions inhumaines , la culture parvient à survivre parmi ces intellectuels et artistes. Mais également, comment les clivages et les tensions peuvent naitre et exister.