Poupées roumaines (2024)

KHAZRAI Marie

C’est l’histoire de six jours en Roumanie. Une jeune femme débarque, mère en poche, dans la campagne où vivent grand-mère, tante et poussins, pour mener l’enquête familiale et extraire la vérité du magma dans lequel elle est depuis toujours piégée. Or, dans ce village saccagé par les années de communisme, on la promène. Empoisonneuse, ogres, vampires : les confidences se changent en contes, les contes en fables épiques, et cent ans d’Histoire roumaine s’invitent à la danse. Mais une chose semble les relier. Elle se nomme sauvagerie et habite chacun de leur corps.

A propos de l'auteur :

KHAZRAI Marie :

Marie Khazrai a 39 ans et vit à Paris. Diplômée de L’ESSEC et du cours Florent, elle forme à la prise de parole en public. Un temps comédienne, elle écrit des seuls en scène. En 2014, elle retourne dans le berceau familial maternel. Les récits qu’elle collecte dépassent de loin la réalité. Des années plus tard, elle compose Poupées roumaines. Un premier roman en forme de révélation.

La maison d'édition :

Logo de la maison d'édition Les Avrils Les avrils :

Une ligne éditoriale sélective mais toujours généreuse. Des fictions et des récits qui disent beaucoup de nous et de notre époque. Les Avrils, une collection de littérature contemporaine portée par Sandrine Thévenet et Lola Nicolle au sein du Groupe Delcourt et au côté de tou·te·s ceux·elles qui font la vie du livre.

5|5
2 avis
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  • nadine
    27 octobre 2024

    7 jours et le temps d’un voyage en Roumanie en compagnie de sa mère qui en est originaire pour plonger dans la complexité d’une histoire familiale intimement mêlée à celle d’un pays. Une lignée de femmes fortes, meurtries par la dictature communiste, un village reculé où les légendes et superstitions vont bon train, les règlements de compte et les secrets aussi. La narratrice, perturbée la folie de sa mère, tient un carnet de voyage, qui s'apparente à un journal intime, où elle tente de démêler le vrai du faux de cette histoire qui est aussi la sienne dans un pays dont elle ne parle pas la langue. La langue, acérée, imagée, qui emprunte également aux contes, à la poésie, au théâtre, manie volontiers la dérision. Une quête initiatique originale, dans un univers hors du commun. Et dans ces liens familiaux où les excès foisonnent, le rejet et l'amour se confondent.

  • Dima
    12 novembre 2024

    D’accord avec Nadine , j’ai moi aussi beaucoup aimé l’originalité de la langue et la fantaisie pour dire ce qui peut paraître comme le tragique .