On ne sait pas bien ce qu’il se passe dans ce château cerné par des champs de tournesol, dans cette étrange colonie de vacances. Certains pensionnaires sont là de leur plein gré, d’autres ont été arrachés à leur famille. On tâtonne dans le noir aux côtés de Louise, la narratrice. Ici et là, on entend parler de mauvais traitements, certains sont abrutis par les médicaments, d’autres disparaissent du jour au lendemain. Perdue, Louise n’a qu’une obsession : sauver sa peau. Prête à tout, elle décide de s’échapper grâce à un projet aussi fou que secret. Avec l’aide de deux de ses camarades, Juliette, l’armoire à glace qui passe sa vie à pleurnicher, et Simon, le bricoleur amoureux d’elle, Louise va tout risquer pour quitter cet enfer… À moins que tout cela ne soit qu’une vue de l’esprit.
Louise n’a qu’un souhait : quitter cette « colonie de vacances » où elle a échouée après avoir été kidnappée et retrouver ses parents qui certainement l’attendent, fous d’angoisse. Elle essaye par tous les moyens de s’échapper de ce lieux d’enfermement, quitte à y laisser sa vie. Mais la réalité est toute autre… Ce beau roman construit comme un thriller est une vraie réussite. Peu à peu, au fur et à mesure qu’on avance dans la lecture, la réelle situation de Louise prend forme dans l’esprit du lecteur, jusqu’à l’inévitable confirmation finale. Un très bon roman, bien écrit, qui tient en haleine du début à la fin. Bravo.
A lire absolument...
Sujet original, inattendu, qui amène des questionnements
Pour moi c'est un roman raté. Dommage, l'Idée était excellente. Disons-le tout de suite, ce n'est pas de la littérature, c'est du divertissement : un ton vaguement humoristique, beaucoup de dialogues, très peu de description, des personnages stéréotypés, on sent l'influence de la littérature anglosaxone industrielle grand public. Bon, pourquoi pas, mais en plus ce n’est pas très bien écrit. Des répétitions, des expressions toutes faites, des situations incohérentes. Le personnage est une enfant (on suppose 5 ou 6 ans puisqu'on s'étonne qu'elle sache lire) qui tente de s'échapper d'une sorte d'internat dans un château au bord d'une falaise. Mais cet enfant ne raconte pas comme une enfant, ne parle pas comme une enfant. Il y a très peu de description des endroits ou des personnages, dès lors on a du mal à se fabriquer des images mentales. Ce n'est qu'au bout d'un certain temps (voire à la fin) qu'on comprend l'astuce narrative qui éclaire dès lors ce qui semblait incohérent. Le roman prend enfin tout son sens mais trop tard... Ce qui aurait très bien fonctionné dans une nouvelle ne fonctionne assez mal ici. C'est dommage car agencé d'une autre manière, le roman, qui traite d'un sujet intéressant, aurait été drôle et touchant. Pour moi, l'éditeur n'a pas fait son boulot. Si j'étais mauvaise langue, je dirais que Quentin Ebrard a surtout été publié car c'est un « instagrameur littéraire aux 10000 followers. Mais je ne suis pas mauvaise langue.
Louise est prisonnière de gardiens sévères dans un château au bord des falaises . Elle a été kidnappée et il faut quelle s'enfuit pour retourner chez ses parents. Autour d'elle il y un petit groupe de figures farfelues , Juliette sa copine d'escapade avortée et Samuel ouvertement amoureux d'elle et prêt à faire n'importe quoi pour un innocent bisou. Joel, le salaud de cette colonie, est le gardien le plus sévère qui parfois se tape la directrice dans les champs de tournesols . Au début, le lecteur est encouragé par le récit à penser que Louise est une enfant et qu'il s'agit d'une colonie de vacances, mais dès le deuxième chapitre la situation est plus claire. De temps en temps , Il y a des vacanciers qui disparaissent, qui sont emmenés dans une aile secrète du château et tout devient évident quand Louise rencontre une très gentille dame dans le parc du château. . Il est impossible de parler de ce roman sans dévoiler la fin , mais on peut dire que c' est l'épilogue de l'énième fuite. Ce roman est très délicat et parle d'un sujet difficile d'une façon légère et profonde en même temps. Un peu court pour un roman et un peu long pour un récit mais j'ai malgré tout beaucoup aimé sa fraicheur et son écriture.
Très bon roman, lecture agréable. Nous sommes plongés dans le point de vue du personnage principal, Louise, qui se dit avoir été kidnappée. Au fil de la lecture, le contexte se précise jusqu'à la fin déconcertante.
Roman très intrigant et délicat en même temps. L'écriture est simple, pas trop des descriptions, beaucoup de dialogues. Intéressant.
Louise, la narratrice, nous fait vivre ses tentatives d’évasion d’une grande demeure en haut des falaises et de la mer , dans laquelle elle vit en communauté , dans une étrange atmosphère de colonie de vacances. A-t-elle été enlevée à ses parents comme elle le prétend ? Elle met au service de son obsession, une amie et le bricoleur de service pour se faire fabriquer un parapente ; son fort caractère n’admet pas cette vie que les autres « enfants » acceptent volontiers . On ne peut en dévoiler plus...Il appartient au lecteur de découvrir la vérité des faits au travers de cette histoire mystérieuse racontée avec des flous et des chutes de logique qui devront le mettre sur la voie . Il faut constater que « ça marche » . La véritable histoire nous tient captif , on commence à comprendre progressivement au fil de ce récit bien maitrisé . Excellent roman ! L’intelligence de l’auteur est de nous faire vivre les péripéties d’une malade grave de la mémoire sans larmoyer , avec entrain, tout en ne négligeant pas les signes et la progression de la maladie . Louise nous entraîne dans sa fuite et nous la comprenons
Ca commence comme un roman plaisant et léger, et peu à peu se dévoile la gravité du sujet. bien construit même si un peu attendu. Bonne description de la psychologie du personnage principal.
On est captivé des le début par la situation de Louise, enfermée dans un centre qu’on imagine colonie de vacances ou maison de redressement, on hésite. Puis, la doute s’insinue, les situations deviennent peu à peu incompréhensibles. La construction habile du récit, le rythme soutenu nous conduit à lire d’une traite ce joli roman qui pour ma part m’a « baladé » jusqu’au bout. Chapeau!