Que brûle la nuit (2024)

Arthur DAYRAS

Un amour étudiant, fêtes et défaite.
Victor aime l’architecture du Nord, la dureté de ses briques rouges, la froideur de son ciel gris, la frénésie de ses fêtes. Par-dessus tout, il aime la liberté que lui offrent les rues lilloises lorsqu’il y déambule tard la nuit, tôt le matin.
Il oscille entre les amis et les études, jusqu’à sa rencontre avec Fleure. Rien ne les prédestine à s’entendre. Là où elle apprécie la quiétude, il cherche le tapage des discussions enflammées. Mais, à travers elle, Victor croit percevoir l’émergence de la passion – et peut-être l’illusion d’un apaisement.
Dans ce premier roman troublant de véracité, la débâcle de l’amour et la naissance de la violence se passent le relais, portées par une langue musicale.

A propos de l'auteur :

Arthur DAYRAS :

La maison d'édition :

:

5|5
1 avis
1 Commentaires
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

  • francois.macary@gmail.com
    26 novembre 2024

    Je ne me souviens pas d’avoir été aussi profondément contrarié même par les plus noirs des romans noirs de Simenon. Quitte à brûler quelque chose dans la nuit j’aurais bien brûlé une page (bien sûr, je ne dis pas laquelle) de ce roman incandescent. Et puis après deux jours de décantation post-lecture, sa perfection me saute aux yeux. L’analyse fine des deux personnalités centrales, dont l’une mûrit naturellement et construit pas à pas son être d’adulte en réparant ses blessures d’enfance, tandis que l’autre reste bloquée dans un égo surdimensionné de pré-adolescent larvé et gâté. Chaque mot est à sa place dans ce récit dont le style tresse rugosité et beauté fragile. Les personnages secondaires peints avec sobriété et justesse permettent la démultiplication des points de vue sur ce drame qu’ils restent impuissants à influencer, faute de liens d’amitié peut-être ? Drames quasi quotidiens que trainent nos sociétés depuis des millénaires, banalisés à force de répétition, et dont ce roman nous démonte tous les rouages, tous les "envers" de cette machine infernale. Roman parfait, roman nécessaire, roman urgent, né pour forcer le monde à changer.