Rapatriement (2024)

GUERRA Ève

Annabella Morelli, vingt-trois ans, habite dans le Vieux Lyon, loin du Congo-Brazzaville où elle est née. Elle est étudiante, amoureuse et

se rêve poétesse. Ses parents : un ouvrier franco-italien exilé en Afrique ; une villageoise congolaise, devenue mère trop jeune.

De son enfance, Annabella se rappelle l’odeur du karité, les danses endiablées et les éclats de rire. Jusqu’au Noël de ses sept ans où la

colère de son père explose et sa mère quitte le domicile familial : Annabella grandit vite, dans l’ombre de son père et de ses excès.

Lorsqu’elle apprend la mort de ce dernier, resté en Afrique, son monde s’effondre pour la deuxième fois.

Confrontée à la question du rapatriement du corps en France, Annabella enquête, se perd, fouille et démêle bien plus que ce qu’elle

cherchait. Secrets de famille, mensonges, corruption. Jusqu’à la dernière page, nul ne sera épargné, pas même elle.

Un premier roman haletant qui signe la naissance d’une écrivaine.

A propos de l'auteur :

GUERRA Ève :

Eve Guerra a 34 ans. Elle grandit au Congo Brazzaville qu’elle fuit pendant la guerre civile. Elle est aujourd’hui enseignante de latin, de

grec ancien et de français, chroniqueuse pour Lire et auteure d’un recueil de poésie. Rapatriement est son premier roman.

La maison d'édition :

Grasset :

Bernard Grasset fonde les Éditions Nouvelles en 1907 et publie plusieurs livres, souvent à compte d'auteur, comme le premier livre d'un certain Marcel Proust : Du côté de chez Swann. Installé rue des Saints Pères, les Éditions Grasset y sont toujours.

5|5
3 avis
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  • ClaireA
    17 octobre 2024

    Un roman décapant au style incisif, sur le deuil.

  • Veronique
    10 novembre 2024

    C'est l'histoire d'une jeune étudiante en lettres à Lyon dont le père décède au Cameroun. Ses oncles et tantes l'appellent pour lui demander de les rejoindre à Royan pour s'occuper du rapatriement du corps. Le père est manifestement mort d'un accident du travail mais l'entreprise pour laquelle il travaillait cherche à échapper aux dédommagements à la famille et ni la narratrice ni ses oncles et tantes n'ont les moyens de prendre en charge le rapatriement. En parallèle de ce problème, la narratrice revient sur son enfance au Congo puis au Gabon et au Cameroun, aux côtés d'un père alcoolique mais très attaché à sa fille. J'ai bien aimé ce roman qui raconte l'Afrique des expatriés. L'écriture est particulière, les phrases de description sont parfois entrecoupées de dialogues mais ça rend bien compte du fait que dans la réalité, on entend et on voit en même temps, surtout quand on est en état d'alerte, comme lorsque la narratrice apprend le décès de son père.

  • Lola
    11 novembre 2024

    Une histoire qui tourne au tour de la question du deuil de manière intéressante étant donné que c’est le deuil envers une personne qui a fait beaucoup de mal au personnage principal.