Wilfried naît du mauvais côté de la vie. Sa mère, trop jeune et trop perdue, l’abandonne. Il est placé dans une famille d’accueil aimante. À quinze ans, son monde, c’est le foot. Il grandit balle au pied dans un centre de formation. Mais une colère gronde en lui. Wilfried ne sait pas d’où il vient, ni qui il est. Un jour sa rage explose; il frappe un joueur. Exclusion définitive. Retour à la case départ. Il retrouve les tours de sa cité, et sombre dans la délinquance. C’est là qu’il rencontre Nina, éducatrice de la Protection judiciaire de la jeunesse. Pour elle, chaque jour est une course contre la montre ; il faut sortir ces ados de l’engrenage. Avec Wilfried, un lien particulier se noue.
La maison d'édition :
L’Iconoclaste s’est donné pour projet de mettre le livre au cœur de nos vies. Être Iconoclaste aujourd’hui, c’est choisir la beauté, le sens, une certaine qualité d’être, face au chaos du monde. C’est s’offrir le luxe de la perfection et de la maturation.
Sale Gosse de Mathieu Palain est très touchant dans son récit, car nous croisons un peu de la vie de son père tout comme celle des éducateurs côtoyés lors de la recherche qu'il a fait pour écrire ce livre. C'est un livre fascinant et plein de vie malgré les vérités choquantes sur la jeunesse délinquante. Je le conseille à n'importe quel type de lecteurs, surtout ceux qui aiment s'identifier aux personnages.
Un roman tel qu'on voudrait en lire plus souvent ! Tout est bien dans ce roman . L’ écriture est très juste , notamment dans les dialogues. Un livre sur le quotidien de la PJJ ( Protection Judiciaire de la Jeunesse) et de ses jeunes . Cela permet au passage d'en apprendre beaucoup plus. Le personnage de Wilfried est très attachant . La volonté, l'investissement des éducateurs sont touchants. Tout est raconté sans clichés , sans rentrer dans le "trop". Idriss LA201
Encore une histoire ayant comme protagoniste un gamin issu d’une cité défavorisée. On en a lu plusieurs tout au long des différentes sélections du Festival : ce sujet est toujours d’actualité et apparemment inépuisable. Ce roman ne se différencie pas des autres déjà lus ni par le sujet ni par le langage, mais – heureusement – par l’issue : la cité n’est pas un fatalité, on peut s’en sortir la tête haute et reprendre sa vie en main. Il suffit de le vouloir très fort et prendre sur soi. Encore faut-il rencontrer les bonnes personnes qui croient en toi, te soutiennent et t’aident. Et à ce propos - comme déjà dans « Une vie minuscule » de P. KRHAJAC - j’ai été impressionnée par le dévouement et l’humanité démontrés par les professionnels de l’assistance à ces « gosses » en difficulté. Si cela se passe en vrai, et pas seulement dans une fiction, c’est admirable.