Alice a quatorze ans quand elle est internée dans un hôpital. Elle pèse 36 kg, mange trois pommes par jour, et abrite dans sa tête une bête, Sissi, qui lui donne des ordres. Pourtant
c’est une gamine vive, qui croque la vie à pleine dents et se prépare à entrer au lycée. À l’hôpital, elle découvre un autre monde, un autre langage, fait de blouses blanches et de nuits insomniaques. Comment tombe-t-on malade à cet âge ? Entre ces murs, où elle subit des traitements révoltants, Alice fait la rencontre d’autres adolescentes, comme elle tombées du ciel. Elle décide de raconter ces vies minuscules dans un cahier. Écrire devient un moyen de ne pas oublier, mais surtout de résister. Cette histoire est une histoire vraie, celle d’Alice Develey, hospitalisée pendant un an et demi durant son adolescence. Elle a fait le choix du roman et non du témoignage, parce que seule la littérature pouvait l’aider à se « débarrasser » de son passé. Une quinzaine d’années après, elle écrit la première version de son roman en quelques semaines, avec l’impression d’avoir été assaillie par les mots. Tombée du ciel s’inspire de cette expérience.
La maison d'édition :
L’Iconoclaste s’est donné pour projet de mettre le livre au cœur de nos vies. Être Iconoclaste aujourd’hui, c’est choisir la beauté, le sens, une certaine qualité d’être, face au chaos du monde. C’est s’offrir le luxe de la perfection et de la maturation.
J’ai été profondément émue par Tombée du ciel. Ce livre m’a touchée à un niveau très personnel, notamment parce qu’il aborde avec beaucoup de justesse des thèmes comme les troubles alimentaires, les envies suicidaires, la violence, les rapports familiaux compliqués, la lutte intérieure face à soi-même et la difficulté de se reconstruire. J’ai beaucoup aimé la personnalité d’Alice, que je trouve très mature, courageuse et admirable. Je me suis énormément attachée à son personnage, à sa vulnérabilité, mais aussi à sa force incroyable. Ce qui m’a particulièrement marquée, c’est la manière dont elle parvient à échapper à sa situation en se réfugiant dans l’écriture. Je trouve admirable qu’elle ait trouvé la force, au milieu de tant de souffrance, de résister en transformant son vécu en mots. Cette capacité à puiser dans la littérature pour survivre et donner un sens à ce qu’elle traverse m’a profondément inspirée. J’ai aimé la force que dégage ce roman, malgré sa dureté. C’est un livre qui fait réfléchir, qui bouleverse, et qui restera longtemps dans mon esprit.