Trois coups de feu déchirent le silence estival d’une villégiature équestre en Toscane. Des meurtres au sein de cette petite société policée que seule une passion commune pour l’équitation semblait rassembler ? En remontant l’histoire, on découvrira les fils qui relient un couple d’Anglais fortunés et un cynique banquier d’affaires à deux militaires américains en mission en Afghanistan : adultère, détournement d’argent et trafic d’armes. Ce petit monde s’anime et révèle alors un autre visage : celui de riches occupés à s’enrichir davantage, et cachant mal, sous des dehors de grande réussite, l’échec de leur existence.
Toscane est un roman sous haute tension qui met brillamment en scène, le temps d’un été, une petite communauté en plein délitement. Vincent Ollivier, avec mordant et humour, sonde les recoins les plus sombres de ses personnages et, ce faisant, nous livre un roman très contemporain sur l’argent.
TOSCANE Sur une chose nul doute est possible: l'auteur sait très bien écrire. Il décrit le caractère des personnages de ce roman d'une façon extrêmement riche et précise (qu'à moi, italien, rappelle Pirandello ou Moravia) et aussi les épisodes particuliers de leur vie sont très bien racontés. Mais c'est l'ensemble qui manque de cohérence. D'un côté nous avons un événement qui commence par un triple homicide- et seulement dans les dernières pages on découvrira le coupable - poursuit par l'enquête des carabinieri, par une histoire d'espionnage et de vente d'armes aux terroristes, par des épisodes de guerre en Afghanistan…Bref, un polar, un roman d'action qui, comme tous les romans de ce genre, demande un rythme soutenu, haletant, orienté vers une conclusion croyable et originale. De l'autre côté nous avons des longues descriptions du caractère des personnages et de leurs histoires privées à partir de l'enfance, typiques d'un roman psychologique. Elles sont écrites très bien, d'accord, et on les lit avec plaisir surtout grâce au style, mais les deux âmes du roman - le polar et le roman psychologique - ne fusionnent pas convenablement, et laissent moi, hypocrite lecteur, semblable et (con)frère de l'auteur, déconcerté et insatisfait. Fabrizio Di Majo, Esprit livre Torino
Une histoire qui pourrait devenir attrayante, mais qui fatigue à nous prendre. Pourquoi? Bien écrit certes, mais nous savons trop des personnages ou pas assez. La recherche continue de l'argent est ce qui pousse l'action vers une fin que nous découvrons tout de suite, mais c'est une histoire qui nous laisse sur notre faim, un polar qui n'en est pas un pour son manque de rythme.
Une famille anglaise – les deux parents et leur enfant – est abattue par des coups de feu dans un agriturismo en Toscane. D’où le titre. Pour le reste, l’histoire aurait pu se passer n’importe où, tellement l’environnement est sans importance pour son déroulement: seules les faits et les personnages comptent. Les personnages, parlons-en. Dans ce roman ils sont tous, à différents niveaux, négatifs. Une série d’individus retors, l’un plus méprisable de l’autre. Assez stéréotypés, aussi, j’ajouterais, mais bon… On comprend vite qu’il s’agit de trafic d’armement et de beaucoup d’argent, mais, à mon avis, l’engrenage est un peu rouillé, et fatigue à se mettre en route. Seulement vers la fin l’envie de voir confirmé ou non ce qu’on a déjà pressenti – à savoir, qui avait tué la famille - fait tourner les pages, sinon tout est trop lent, à mon goût, et s’éternise sur des passages inutiles dans un polar. Peut mieux faire !
Trois coups de feu déchirent le silence estival d’une villégiature équestre en Toscane. Des meurtres au sein de cette petite société policée que seule une passion commune pour l’équitation semblait rassembler? En remontant l’histoire, on découvrira les fils qui relient un couple d’Anglais fortunés et un cynique banquier d’affaires à deux militaires américains en mission en Afghanistan : adultère, détournement d’argent et trafic d’armes. Ce petit monde s’anime et révèle alors un autre visage : celui de riches occupés à s’enrichir davantage, et cachant mal, sous des dehors de grande réussite, l’échec de leur existence. Toscane est un roman sous haute tension qui met brillamment en scène, le temps d’un été, une petite communauté en plein délitement. Vincent Ollivier, avec mordant et humour, sonde les recoins les plus sombres de ses personnages et, ce faisant, nous livre un roman très contemporain sur l’argent.