Au moment de payer son scotch, il s’est penché vers moi, comme on le fait pour révéler un secret. En route vers Montréal, m’a-t-il confié, Kerouac se serait « accroché les pieds » à Lévis pendant trois jours. J’ai souri. Je connaissais bien cette histoire.
De passage à Lévis en 1967, Jack Kerouac se serait lié d’amitié avec la mère de la narratrice. Loin de Montréal et de son exposition universelle, les protagonistes vivent trois jours de péripéties teintées par une quête d’absolu à une époque où les questions de drogue, de liberté sexuelle et d’avortement font facilement scandale au Québec. Sur fond de confidences tardives, mère et fille réparent au compte-gouttes une relation difficile, allégée par la présence d’un père aimant. Comme le laisse entendre le Kerouac du roman : Les grandes victoires ne se trouvent pas sur les champs de bataille, mais dans les cœurs.
La maison d'édition :
Fort de la présence de plus de quatre cents auteurs et d’un catalogue qui compte au-delà de mille cinq cents titres, Leméac Éditeur est aujourd’hui considéré comme l’une des plus importantes maisons d’édition de littérature générale au Québec. Fondée en 1957 par Gérard Leméac-Vigneau, fils du libraire René-Jules Leméac, l’entreprise…
Quel ennui
La rencontre avec Kerouac semble surtout un prétexte pour défendre la cause des femmes et de l'héroïne
Un roman sur une femme qui aimerait être libre .Mais la société catholique québécoise des années 60 ne l’autorise pas . Liberté d’être Mère , liberté d’aimer suivant ses désirs ... Une rencontre avec Kerouac va apporter une bouffée d’oxygène à cette déjà mère . Pour la narratrice ce sera l’occasion de comprendre le desamour . Lecture courte et qui aide à réfléchir .